dimanche 7 août 2011

Et si.

Ce blog m'ennuie en fait, tel qu'il est. Je suis bien consciente que ce que j'y raconte, plus de la moitié du temps, est juste à se jeter par la fenêtre et que ça doit jouer pas mal, mais même quand j'écris des choses positives on ne peut pas dire que ce soit la chose la plus exaltante à rédiger comme à lire je suppose.
J'ai décidé d'arrêter de raconter ma vie, du moins de cette manière. Je raconterai ce que j'aurai besoin de raconter, mais je ne m' "obligerai" plus à systématiquement écrire mes aventures avec autant de détails inutiles. Parce qu'après tout mon existence est loin d'être démentielle et il n'y a aucun intérêt à la lire comme ça.
Je pense aussi varier les sujets, parce que là je ne parle que de l'appartement, de la fac, et de mes crises de vieille dépressive moisie. C'est vrai que je n'ai pas grand chose d'autre en tête en ce moment (quoi que si, mais rien que j'ai envie de raconter ici), mais justement, ça va un peu me forcer à penser à autre chose. Enfin j'espère. On verra bien quoi. 
J'aurais peut-être plus de plaisir à tenir ce blog si j'arrête de me centrer sur mes angoisses. Je vais essayer.

samedi 6 août 2011

Sérieux, à quoi il sert ce blog ?

Y a des jours comme ça où je voudrais frapper tout le monde.
J'ai juste envie de dormir et de ne plus rouvrir les yeux, parce qu'à chaque fois que je me réveille je me retrouve coincée avec moi-même dans ma tête et dans mon corps. Et j'ai l'impression d'un lent supplice.
Je vais me coucher.

mercredi 3 août 2011

"Je tue qui ?" time.

Je suis grosse et difforme. Et la seule réaction que je trouve à avoir, c'est de bouffer comme une grosse vache. Génial.
Je suis jalouse et frustrée, et j'aimerais avoir quelqu'un à qui défoncer la gueule mais je ne peux pas. Alors j'ai juste envie de me jeter par la fenêtre.
Il fait trop chaud.
Je me sens inquiète et inutile.
J'angoisse et j'ai peur de ne pas être assez forte pour suivre le chemin que j'ai choisi.
J'en ai marre.
La seule chose qui m'empêche de hurler et de m'encastrer la tête dans le clavier c'est la présence de ma famille au rez de chaussée.