samedi 11 janvier 2014

Doubt & Judge, de Yoshiki Tonogai

À Noël mon grand frère m'a offert les intégrales de Doubt et de Judge. Oui il est généreux, mais je pense qu'il les avait surtout achetés pour lui et qu'il me les a offerts après les avoir lus ! J'ai toujours été intriguée par ces séries, à l'annonce de la parution de Doubt en 2009 je me souviens que j'étais à Japan Expo et j'étais très enthousiaste ! Je trouvais le visuel classe, et le résumé convainquant. Il faut dire que la couverture et la quatrième de couverture du tome 1 vendent du rêve !


"Rabbit Doubt fait fureur au Japon : Dans ce jeu sur téléphone portable, des lapins doivent débusquer le loup qui se cache parmi eux. Quand au loup, il doit utiliser tous les subterfuges possible pour semer la confusion dans le groupe et éliminer un par un tous les adversaires...

Mais pour cinq fans du jeu, Rabbit Doubt ne tarde pas à virer au cauchemar : ils se réveillent enfermés dans un bâtiment désaffecté avec, à leurs côtés, le corps d'une camarade assassinée. Tatoué sur la peau des adolescents, un mystérieux code-barres qui leur permet à chacun d'ouvrir une porte différente semble être leur seul espoir de salut. Pas de doute : un loup se cache bien parmi eux, et il leur faudra le démasquer avant d'être dévorés...

Entre Saw et Dix petits nègres, un suspense haletant signé Yoshiki Tonogai."

Tout un programme, n'est-ce pas ? Hm. 

Comme j'ai pensé à peu près la même chose des deux séries, je vais parler de Doubt et de Judge en même temps pour éviter d'avoir à me répéter, et c'est plus intéressant comme ça.

J'ai donc commencé le tome 1 de Doubt avec entrain, mais bien vite j'ai eu un mauvais pressentiment. Dès les premières pages quelque chose m'a fait tiquer, j'ai eu une impression de platitude, mais je me suis dit que ça n'allait pas durer et que dès qu'on serait au cœur de l'histoire ça irait mieux. Je me suis trompée. Si les thèmes sont pleins de promesses, je trouve qu'ils sont assez très mal servis.

L'une des choses qui m'a irrité pendant la lecture c'est la gestion des bulles (je sais pas si ça s'appelle comme ça mais moi je vais appeler ça comme ça !). Au final quand on regarde bien, les personnages ne se disent rien de super intéressant. Je ne parlerai pas de la traduction qui est parfois un peu maladroite dans le choix des expressions et des formules, et qui manque de naturel à mon sens. Mais lorsqu'ils parlent entre eux, ou même lorsqu'ils se parlent à eux-mêmes (parce que les personnages parlent beaucoup à voix haute quand ils sont seuls malgré la situation), on dirait que c'est pour combler les vides. La plupart du temps ils disent des évidences, ils décrivent ce qu'il se passe, ils résument la situation. Par exemple dans une case on voit une paire de ciseaux par terre, il y aura toujours un couillon (le héro en général, mais je reparlerai de lui plus tard...) pour brailler "DES CISEAUX !!". Seriously ? Dude, on a des yeux. Encore, que ça arrive de temps à autre parce que le personnage fait une découverte et qu'il est très surpris, d'accord. Mais à chaque fois ? Stop. À force j'avais l'impression que l'auteur me prenait pour une débile, ou qu'il savait pas quoi écrire. 
Par moments tout de même cette tendance était plus ou moins utile, parce que j'avoue qu'il arrivait assez régulièrement que je ne comprenne pas l'action avec les dessins, du coup les bulles m'éclairaient sur la situation. Dans Doubt par exemple, ils sont enfermés dans un immeuble, souvent dans le noir, et ils passent leur temps à aller d'un endroit à un autre. Je vous avoue que la configuration du bâtiment est restée un mystère jusqu'au bout pour moi ! Ce n'est pas l'élément le plus important bien sûr, mais c'est un peu déroutant parfois. Ils auraient pu dessiner des couloirs, des portes et des escaliers au pif, ça n'aurait pas changé grand chose (et je me suis demandé s'ils ne l'avaient pas fait).

Au premier abord le chara-design est assez sympa. Il est assez simple, mais suffisamment correct. Par contre si on cherche à être un peu plus pointilleux il y a plein de petits "détails" qui m'ont interpelé. Je ne suis pas dessinatrice professionnelle, et je ne dis pas que c'est facile, mais il y avait pas mal de problèmes d'anatomie. Pas forcément au niveau de la proportion, cependant les angles des membres sont souvent hasardeux. Je n'ai pas vérifié dans tous les tomes, mais je n'ai jamais vu aucun pied dans une chaussure à talon dessiné correctement. Visiblement à chaque fois que le bad boy de l'histoire (je m'attarderai sur les personnages en eux-même après, promis) s'assoie en posant un pied sur la table, ce n'est JAMAIS réaliste, ou en tout cas ça doit être sacrément inconfortable. Encore une fois je ne dis pas que j'aurais fait mieux, mais bon dieu, moi je ne dessine pas de manga.

Concernant les personnages en eux-même, déjà, ce sont des copiés collés d'une série à l'autre. Même physiquement ils sont pareils, je vous jure c'est presque à pleurer. Judge n'étant pas la suite de Doubt (et vu comment se termine celui-ci ça serait étonnant), on serait en droit d'espérer des tout nouveaux personnages pour explorer d'autres personnalités. Ce n'est pas le cas. D'ailleurs en disant "explorer d'autres personnalités" je suis très gentille, parce qu'aucun d'eux n'a de profondeur. La psychologie est digne d'une fic écrite par une jeune kikoo en crise existentielle. Soit ce sont des psychopathes violents et ou manipulateurs qui jouissent un peu trop de tous ces meurtres pour être réels, soit ce sont des nanas toutes plus clichées les unes que les autres. Quant aux personnages entre les deux, ils ont autant de présence qu'une endive.

Concrètement. 
On a le héro, plein de bonnes volontés et de bons sentiments, il est naïf et niais au possible. En gros, il est concon. Il essaie d’échafauder des plans pour réussir à ce que personne ne soit tué, il fait confiance à tout le monde, mais il se fait TOUJOURS trahir. Il est inutile. Et quand je dis ça, je n'exagère pas. Quand on lit Doubt, du début à la fin, le héro se débat en courant partout comme un idiot, mais il n'arrive à rien. 
On a le bad boy de l'histoire, qui est toujours blond, qui a toujours été exposé dans un fait divers à cause d'un débordement (drogue ou bagarre). Il s'énerve toujours pour rien, il s'assoie comme un délinquant en posant un pied sur la table, il regarde ses camarades paniquer en souriant comme un sadique et en balançant des fions, le vilain garçon. 
Le mec intelligent, bien sûr c'est un grand brun ténébreux à lunettes et en costard. Il est étudiant en médecine (ou pas !) ou en droit, parfois il sourit dans la pénombre de façon mystérieuse et machiavélique, il a l'air d'apprécier un peu trop ce qu'il se passe lui aussi. Bien sûr, il est manipulateur, c'est lui qui comprend en premier ce qu'il se passe à chaque fois, et il parle aux autres comme s'ils étaient demeurés (ce que je ne lui reproche pas).
La blonde à gros seins, elle est grande gueule, parfois vulgaire, elle ne se laisse pas faire et prend le héro pour ce qu'il est : un boulet. Elle peut voguer d'un clan à l'autre en fonction de ce qui l'arrange, elle est souvent la petite amie de, et finit toujours par dévoiler des pulsions meurtrières au nom de son chéri. 
La jeune fille timide et mignonne. Toute moe, on a envie de la prendre dans nos bras pour lui faire un gros câlin (et lui casser quelques os au passage parce que bien sûr elle est aussi chétive qu'une brindille). Elle a de longs cheveux noirs, elle met des vêtements cools, elle a la larme facile et elle est toute fragile. D'ailleurs pour bien le montrer, elle ne manquera pas une occasion pour passer son bras sous sa poitrine d'un geste nerveux, ça fera ressortir ses seins au passage. 
L'amie d'enfance (du héro bien sûr !), elle est pétillante et souriante, elle a l'air gentille et le héro a juré de la protéger (soit quand ils étaient gamins, soit sur la tombe de machin-truc). Apparemment elle n'apporte jamais grand chose aux évènements qui se déroulent et elle a juste l'air de subir, mais méfiez vous de l'eau qui dort. 
Dans Judge il y a deux personnages de plus, mais le jeune homosexuel est insipide. Il n'y a que le hikkikomori qui remonte le niveau, c'est le plus réaliste de tous (inutile de vous dire de ne pas vous attacher à lui).

Au niveau de l'histoire, même s'il y a de grosses similitudes, ce ne sont pas vraiment les mêmes. Voilà ce que l'ont peut lire en quatrième de couverture du premier tome de Judge :

"Après avoir indirectement causé la mort de son propre frère, Hiro vit rongé par le remords. Deux ans ont passé quand il se réveille soudain dans le noir, menotté et coiffé d'un mystérieux masque de lapin. Au bout d'un couloir, le corps sans vie d'un adolescent, et sept autres victimes terrifiées, enfermées dans une étrange salle de tribunal.

Mais aucun d'entre eux n'est vraiment innocent... Coupables d'un crime resté impuni, tous incarnent un des péchés capitaux : gourmandise, avarice, paresse, orgueil, luxure, envie et colère. Le procès peut commencer... À la fois juges et bourreaux, ils devront choisir toutes les douze heures celui d'entre eux qui sera sacrifié.

Après Doubt, découvrez Judge, le nouveau thriller machiavélique de Yoshiki Tonogai !"

     

Avec ça, et deux tomes supplémentaires par rapport à Doubt, l'auteur avait un peu plus de quoi faire. Et c'était pas du luxe ! Le "jeu" était un peu plus recherché, moins simple que dans la première série. Il y a un peu plus de retournements de situation, et des révélations plus importantes également. On ne tombe pas de sa chaise en lisant, mais ça a le mérite de raviver de temps en temps l'intérêt. Ce dont j'avais besoin, parce qu'à force de lever les yeux au ciel et de traiter le héro de débile, il me fallait un peu d'intrigue pour me donner envie de connaitre le dénouement. 
Sans pour autant dire que j'étais tenue en haleine, le suspens est maintenu jusqu'à la révélation finale. J'ai soupçonné plus ou moins tout le monde, et même si la conclusion de Judge était prévisible (GROSSE COMME UNE MAISON), il n'empêche que la révélation du meurtrier, dans l'un comme dans l'autre, reste une surprise.

Je pense que j'ai bien fait le tour. J'ai peut-être oublié certains détails, mais cet article est suffisamment long comme ça je pense ! 
Je vais donc conclure en disant que, je suis tout de même contente que mon frère me les ai offert, parce que je voulais les lire de toutes façons ! Maintenant c'est fait. Si ce n'était pas les séries du siècle, c'est resté une lecture suffisante pour tromper l'ennui dans les transports. Je ne les conseillerais pas vraiment mais peut-être que je suis un peu exigeante.

Sur ce, je vais déballer mon nouvel ordi ! *o*/

mercredi 1 janvier 2014

2014

Les quatre derniers jours de l'année 2013 ont vraiment été durs pour moi. Ça m'est tombé dessus subitement et je n'ai rien vu venir. Sûrement une rétrospection semi-inconsciente, en tout cas je n'avais rien demandé et je m'en serais bien passée. Le sentiment de solitude, d'échec, d'impuissance. L'envie de pleurer du matin au soir. La difficulté à sortir de mon lit pour affronter le monde, voir les gens, devoir sourire et montrer bonne figure, et répondre mécaniquement en articulant un gros mensonge à la question "Ça va ?". Bien sûr, comme j'étais soit malheureuse comme les pierres, soit d'une humeur de chien, je me suis renfermée et j'ai été un peu acide avec certaines personnes. Et j'ai l'impression que ça compliquait encore plus mon état, mais quand un animal est blessé il mord, n'est-ce pas ?
Étrangement quand je me suis réveillée ce matin ça allait mieux. Enfin, ce n'est pas si étrange que ça, c'est très certainement grâce à la soirée que j'ai passé avec Sara et Élise et qui m'a fait du bien. On n'a pas fait de fête, on n'a même pas fait de "vrai dîner". On est passées au Mac Do avant de venir chez moi pour geeker jusqu'à minuit, c'était une soirée tranquille et ordinaire en somme. Je n'avais besoin de rien de plus pour calmer mon aigreur.

2014 a commencé, tout le monde semble se réjouir d'un nouveau départ et prend des bonnes résolutions pour l'avenir. Moi je suis un peu mitigée. Chaque année je me dis que cette fois c'est la bonne, que je vais faire ci et ça, et ça ira mieux, que ça va changer. Pour finir, rien ne change, les choses que je voulais fixer n'ont pas bougé, parfois elles ont empiré, et je me retrouve avec une nouvelle déception personnelle sur les épaules. Du coup, pour cette fois je n'ose pas trop y croire, mais en même temps je ne veux pas perdre espoir, parce que ça voudrait dire que je lâche prise et que je me laisse complètement aller. Et il ne vaut mieux pas.
Je ne vais pas lister mes résolutions comme j'ai eu l'idée de faire il y a quelques jours. Je ne vais pas écrire de bilan de l'année passée non plus, parce que je sens que je vais plomber cet article encore davantage, même si je n'ai pas vécu que du négatif. Je vais garder certaines choses dans un coin de mon esprit.
Pour les prochains jours, je vais m'évertuer à mettre un pied devant l'autre, et essayer sortir la tête du brouillard

Tout ça n'est pas super joyeux, mais au fond j'espère vraiment réussir à amorcer les changements auxquels j'aspire. Certains diront qu'il suffit de s'y mettre et que quand on veut quelque chose il faut se bouger les fesses pour pouvoir l'avoir. Ce sont de belles paroles, et elles ne sont pas fausses, malheureusement ce n'est pas toujours aussi facile à faire. Surtout pour moi.
Mais je vais essayer.

jeudi 31 octobre 2013

Trick or Treat

Eh non, je ne vais pas vous parler d'Halloween ! (Encore que je vais vous montrer ma tronche et mon boule, on peut considérer ça comme une participation aux festivités...)
Je vais donc partager avec vous mes dernières acquisitions ! 

Ceux qui me connaissent ne sont pas sans savoir que je ne mets jamais de rouge à lèvres. À de rares occasions je m'autorise un peu de gloss, quand c'est jour de fête, mais je n'ai jamais osé mettre de la couleur. Et pourtant c'était pas spécialement l'envie qui m'en manquait. J'avais juste peur que ça fasse bizarre, de ne pas me reconnaitre. Donc je restais à des valeurs sûres sans m'aventurer plus loin que les yeux. 
Et puis il y a quelques temps, j'ai lu cet article sur le blog d'Annajoh, et elle a réveillé ma curiosité. Ses commentaires m'ont vraiment donné envie, et j'ai trouvé la couleur super jolie, alors j'ai gardé l'idée dans un coin de ma tête. Jusqu'à il y a deux jours où en faisant mes courses, je me suis décidée à acheter ce fameux rouge à lèvres de chez Gemey Maybelline, le Superstay 24h Rouge Passion.


Ça me va étonnamment bien, j'en suis la première surprise !
Du coup je suis sortie comme ça, je l'ai gardé toute l'après midi et toute la soirée, et je confirme, il ne bouge pas d'un poil. Je ne vais pas refaire une review parce que je vous ai filé un lien plus haut où tout est très bien décrit. (Vous pouvez aussi jeter un œil au reste du blog parce qu'il est cool !) Je dirais simplement que pour ma part j'ai eu la sensation qu'il s'est un peu asséché au bout d'un moment, mais il suffira que j'amène un baume hydratant avec moi et le tour sera joué !

Hier donc, j'ai fait du shopping. (Je n'aurais pas dû, mais je ne vais pas m'étaler là dessus, ce qui est fait est fait.) À la base je voulais m'acheter des nouveaux bas (pantalons ou shorts), mais on ne peut pas dire que ça a été une franche réussite. J'ai décidé que les jeggings c'est carrément pas pour moi, les jeans sont tous skinny maintenant donc c'est la croix et la bannière pour en trouver un NORMAL, et ils n'y a quasiment plus de shorts dans les boutiques. J'avais jamais vu ça, on dirait presque qu'un sort a été jeté sur La Part Dieu... Pourtant des mini jupes en jean (MOCHE), y en a en veux-tu en voilà. J'étais dépité.
Mais bon, entrons dans le vif du sujet !

J'ai commencé avec New Look (in-con-tour-nable), où il y avait plein de promos, et donc plein de monde. J'ai fait trois passages en cabines, et j'ai essayé près de vingts articles (oui j'étais motivée), voilà ce qui en est sorti : 




Des basiques : un débardeur gris, un débardeur blanc crème, un t-shirt noir à manches longues. Une paire de collants noir en laine, une robe beige claire (?) toute mignonne, et une paire de bottes sur laquelle j'ai carrément flashé ! Tout ce petit monde était en promo, bon les chaussures ont quand même coûté presque 50 € alors qu'elles étaient à - 50 %, mais j'ai pas pu résister.

H&M me laisse toujours un peu perplexe, même si celui de Bellecour a l'air vraiment cool, j'ai tenté ma chance. 



Encore des collants... Et un pyjama trop mignon, je vais sûrement convertir le haut en tunique !

Enfin New Yorker. On arrivait en fin de journée, les boutiques était beaucoup plus calmes, et j'aime vraiment beaucoup ce qu'il font. 



Le hoodie les amis ! En plus il a l'air de tenir chaud, il est tout confortable. Et puis un short, enfin, alors que j'y croyais plus ! J'ai aussi pris une écharpe et un bonnet noir à pompom pour remplacer celui que Mizuki a dépouillé. u_u

Voilà. Autant vous dire que je suis ruinée. Mais au moins j'ai des nouvelles fringues pour l'hiver, je vais un peu moins galérer. 
L'idéal serait tout de même que je perde du poids, parce que dans les cabines, je n'arrivais pas à être complètement contente de trouver des fringues. Je sais que je ne devrais pas me fixer sur les chiffres sur les étiquettes, mais quand je me regarde j'ai envie de vomir, alors bon. 8'D

jeudi 17 octobre 2013

Merci Gogole ! ^o^/


Aujourd'hui je suis vieille, mais rien ne pourra m'empêcher de passer une bonne journée ! 
Je me suis levée tôt pour aller faire les courses : mon placard et mon frigo sont remplis, mon compte en banque est vide, j'ai eu les sacs de rangements gratuits que je voulais. J'ai trente millions de choses à faire avant d'aller travailler cette après midi, mais ce soir c'est restau avec mes gurlz ! 
Le soleil a même décidé de montrer sa face, alors qu'il pleut depuis des jours. 

Aujourd'hui, ça va être une bonne journée !

mercredi 2 octobre 2013

On devrait m'augmenter !

Mon boulot se passe bien. 
Je travaille six jours sur sept et c'est assez fatiguant, mais je tiens le coup et j'essaie de ne pas me plaindre, surtout que quand mes cours commenceront le rythme s'accélérera considérablement. Je cumule deux familles, une la semaine avec deux enfants que je garde tous les jours après l'école et le mercredi toute la journée, et une autre avec cinq enfants le samedi matin !

Parfois mes mercredis sont longs et je m'ennuie ferme, alors j'ai décidé de faire faire des activités de temps en temps à mes deux gremlins de la semaine. Ça me permettra peut-être aussi de me rapprocher d'eux parce que je les sens souvent distants ou fermés, c'est pas super agréable, et comme on va passer toute l'année ensemble il vaut mieux que j'essaie de gagner leur confiance un peu plus.

Pour la première activité j'ai préféré commencer "doucement". Histoire de tester leurs réactions, leur implication, ce qu'ils aiment faire ou pas, et surtout s'ils sont capables d'écouter et d'être un minimum sages pour que ça se passe bien ! 
Ça a donc été atelier cuisine ! 8D


Ma foi ça s'est plutôt bien passé, regardez moi ces jolis biscuits ! x) 
Bien sûr on a eu quelques petits accidents. C'est obligatoire avec un paquet de farine sur une table et des enfants à proximité, il faut que le paquet de farine rencontre le sol. Et puis je me suis légèrement brûlé le bout du doigt sur une plaque de cuisson, mais tant que ce n'est pas un des enfants c'est pas très grave.
Je vous invite immédiatement à aller voir la recette sur le blog où je l'ai piquée ! -> MA PITITE YÙÙ
Je pensais qu'ils adoreraient préparer la pâte parce qu'il faut tout faire à la main, mais ça les a pas emballés tant que ça. Ce qu'ils ont vraiment adoré c'est de l'étaler avec le rouleau et de former les biscuits avec tous les emportes pièces que j'avais amené ! Ils s'y sont donné à cœur joie, ça faisait plaisir ! Ils étaient super contents de voir le résultat à chaque fois qu'une fournée sortait du four, et ils les ont trouvés vachement bons ! 

Par contre quand ils sont partis jouer et que je me suis retrouvée dans la cuisine à ranger, nettoyer et faire la vaisselle, je me suis un peu sentie comme Cendrillon... ;_;


dimanche 29 septembre 2013

Max, Sarah Cohen-Scali

« Abi se trompe sur mon silence. Je n'ai pas peur de dire que mes parents étaient des nazis. (Et quels nazis !) Il n'empêche que ce n'étaient pas les Glaser.
- Moi, pas Glaser. Moi, Konrad von Kebnersol. Deux surnoms : Tête de Mort ou Max. »


"words and feelings", pour le coup ça n'aurait pas pu être dans une autre catégorie. Je l'ai commencé avec entrain, le sourire aux lèvres et pleine d'espoir, et je l'ai fini en gémissant, en sanglotant et en me mouchant comme une laide.
L'histoire a été conclue comme je le redoutais, mais je n'ai pas été aussi frustrée que je m'y attendais. Ce qui m'a assommée à vrai dire, c'est tout le reste. J'ai englouti chaque phrase, chaque chapitre, chaque partie avec un plaisir parfois un peu perturbant. Ça ne manque pas d'humour, et les personnes qui m'ont aperçue dans les transports ou dans la rue, les yeux plongés dans ce bouquin à la couverture un peu bizarre en souriant, ont dû penser que j'avais un bout de cerveau en moins. (On sourit un peu moins au bout d'un moment tout de même.)
Je me suis attachée aux personnages, à Max même s'il est parfois (souvent ?) le dernier des connards, à Lukas qui n'est pas en reste niveau connerie quand il le veut, à Manfred que je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer comme Armin de Shingeki no Kyojin, à Wolfgang, à Bibiana... Même à Ute, pendant quelques secondes par-ci par-là. Quels que soient leurs origines et leur camp, les personnages ont tous leur part de bon et de mauvais, et même les pires des saloperies sont ramenées à leur condition première, celle d'être humain. Et c'est ça que j'ai apprécié, cette sorte objectivité, cette façon de tirer des portraits d'êtres humains pourris, moins pourris, ou pas vraiment pourris, plutôt que de nous balancer des caricatures où les méchants sont des monstres sans nom, et où les gentils sont héroïques et impeccables. Les choses sont bien ancrées dans leur contexte. Ça m'a permis d'avoir beaucoup d'empathie en lisant (un peu trop à mon avis).
J'ai aussi apprécié le souci du détail, c'est une chose à laquelle je suis particulièrement sensible. J'aime beaucoup le réalisme, même s'il est souvent brutal et qu'il fait mal, parce que la vie est comme ça, injuste. Je ne vous raconte pas comme j'ai pleuré de désespoir et de tristesse, la fois où j'ai pleuré à la mort de Sirius dans Harry Potter c'est de la gnognotte à côté !

Je ne tiens pas un blog de lecture, je n'ai pas la prétention de pouvoir écrire de vrais critiques littéraires, alors je ne vais pas vous dire en sautillant que vous devez absolument courir dans la librairie la plus proche pour vous le procurer. Je ne vais pas non plus prendre part à la polémique sur le fait que c'est un livre pour ados (même si je pense qu'il est à prendre avec des pincettes).
D'ailleurs je n'étais même pas sensée écrire tout ça, à la base je voulais juste balancer la photo du livre et vous laisser vous débrouiller avec ça. x) Puis après j'ai eu envie d'écrire deux trois lignes, parce que quand même, on est pas des bêtes. Au final j'ai écrit un peu plus que ce que j'avais prévu, mais j'avais besoin d'évacuer un peu pour essayer de me vider la tête.