vendredi 27 septembre 2013

Les rêves.

Depuis la rentrée je rêve régulièrement que je suis à la fac en cours d'histoire ou de langue. Je prends de plus en plus conscience qu'arrêter l'université n'était pas une décision si facile et simple que ça psychologiquement. D'une certaine manière je regrette de ne pas continuer, j'aurais aimé aller jusqu'au bout de ma licence. 
Mon choix a été mûrement réfléchi pendant plusieurs mois, j'ai pesé le pour et le contre, j'ai examiné les différentes solutions qui s'offraient à moi, et je pense que décider de tourner la page maintenant était une bonne chose. Les raisons pour lesquelles ces études ne me convenaient plus étaient concrètes, et c'était logique, ça l'est toujours. Il n'empêche que, même si ça ne se contrôle pas, je suis un peu frustrée de ne pas avoir pu être assez épanouie jusqu'au bout.
Mon but à la base, c'était d'avoir un niveau convenable qui me permette de pouvoir m'exprimer en japonais, le comprendre, et aller au bout de ma passion. À l'heure actuelle c'est loin d'être le cas, c'est comme un échec. Même si je me dis que lorsque je le pourrai je reprendrai des cours du soir pour continuer de façon plus sereine, ça ne sera pas le même chemin que celui à côté duquel je suis en train de passer. Et ça je le regrette. 
En même temps ça ne rimerait à rien de me forcer à retourner sur les bancs de la fac, pour suivre des cours que je n'apprécierais pas toujours, crouler sous les devoirs et les livres à lire (que je ne lirais pas), et me rendre malade de stress à chaque examen. Ça ne correspond pas à ce que j'attends de mon apprentissage du japonais, et ça ne vaut pas le coup je pense. 
Il y a sans doute des choses qui ne sont tout simplement pas faites pour constituer notre parcourt. Mais le savoir ça ne m'empêche pas de le regretter.

4 commentaires:

  1. c'est EXACTEMENT la façon dont j'ai vécu les choses moi aussi.
    C'était pas ma vision des "études de Japonais". J'ai détesté ce gavage sans cesse d'informations, qu'on vomissait une fois les examens passé. Je suis incapable de retoucher au Japonais maintenant tellement ça m'a écoeuré.
    Il faut savoir s'arrêté avant que la passion ne devienne un calvaire, ça n'a aucun sens sinon. J'ai regretté aussi, de ne pas être allée jusqu'au bout, mais maintenant je me dis que si j'avais fini et eu ma licence, j'aurai de toute façon fin i par perdre le niveau 6 mois après. Donc bon... courage, je suis sûre que ça va beaucoup te plaire cette année aussi ^^

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    1. C'est ça c'est du gavage, et effectivement on perd tout ce qu'on a appris dès qu'on baisse le rythme. J'me souviens d'une fois, après un examen d'histoire, j'avais tellement rempli mon cerveau que pour faire de la place il avait viré des trucs... dont mon code de CB. Et ça a été comique quand je me suis retrouvée à la caisse en faisant mes courses l'après midi... 8D Ça me lobotomisait carrément.
      Moi je n'en étais pas encore à l’écœurement, je pense que justement je me suis arrêtée à temps pour l'éviter. Mais j'ai été complètement démotivée d'un coup, c'est arrivé super subitement en plus, parce qu'au début de la 2ème année, j'étais toujours "à fond", et en quelques semaines ça a complètement changé.
      Je serais pas contre refaire du japonais, même maintenant, mais plus tranquillement. Mais bon j'ai pas le temps pour l'instant donc on verra plus tard, quand j'aurais le temps et les sous pour me payer des cours du soir.
      Et effectivement ça n'avait plus aucun sens, parce que je ne prenais plus vraiment de plaisir dans les études alors que c'était le but principal. Surtout que le diplôme en lui même ne me servirait à rien, ça aurait été inutile de m'acharner pour le décrocher dans ces conditions. A quoi bon s'acharner à galérer pendant des mois juste pour rajouter une ligne inutile dans mon CV ? (Surtout qu'en plus en effet, le temps de chercher du boulot et tout, j'aurais carrément plus le niveau licence et donc le diplôme servirait encore moins.)
      J'espère que l'année va bien se passer, je pense que ça va me plaire aussi ^^ Mais justement, ça fait tellement longtemps que j'attends que ça commence, je commence à cogiter du coup...
      En tout cas merci ! x)

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  2. Pour moi c'est aussi un échec, car tout comme toi j'étais venue à la fac pour surtout avoir u niveau correct, être capable de parler/comprendre le japonais courant. Et au final... quedal, j'ai déjà oublié des règles de base, et en plus de ça, je suis limite dégoutée par cette langue (et sa société).
    Mais je pense que lorsque j'aurai le temps et l'argent, je me remettrai aussi aux cours du soir qui sont plus sympas et moins stressants !

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    1. Ouais moi aussi j'ai oublié à mort... De toute façon c'était prévisible, parce que déjà pendant l'été entre la première et la deuxième année, j'avais oublié plein de trucs.
      Par contre j'en suis pas dégoutée, je me suis arrêtée à temps. Et puis je me suis pas tellement investie cette année, justement parce que j'avais pas envie de me forcer.
      Je reprendrai quand j'aurais le temps et l'argent moi aussi je pense ! ^^

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