dimanche 18 décembre 2011

La poussière.

Je suis d'une humeur terrible.

Je ne suis pas sûre de pouvoir changer. J'ai l'impression que c'est de pire en pire. Il est peut-être trop tard. Je vais continuer à descendre de plus en plus bas. Quand je n'aurais plus le choix, je m'aplatirai sur le sol, puis j'essaierai d'entrer dans la terre en rampant, toujours plus bas, toujours plus bas. Toujours plus aigrie, la confiance qui s'effrite, de plus en plus d'agressivité, et la solitude qui se répand. Jusqu'à ce que je meurs. 
Mes piliers commencent à s'effondrer, et ça c'est vraiment mauvais. Je vous promet. 

Un jour tu m'as dit qu'à force d'être comme j'étais, je finirais par craquer et que j'enverrais tout bouler. Je pensais que c'était impossible, pas moi. Maintenant je commence à comprendre ce que tu voulais dire. 
Et ça me fait peur.

lundi 12 décembre 2011

Ce machin inachevé traine dans mon calepin depuis des semaines donc...

Les encouragements ne surviennent pas forcément là où on les attend. Ces temps-ci je commençais à me poser beaucoup de questions sur différents aspects de ma vie, et sur ce que je peux bien être en train de faire. Je me demandais si je ne visais pas un peu trop haut avec la licence de japonais, à quoi est-ce que tout ça pouvait bien rimer. Je me disais que je passais à côté de ma vie, que je n'arrivais pas à remplir les blancs dont elle était constituée, et qu'en réalité, je ne suis qu'une fille vide assise passivement sur un quai de gare alors que tout le monde monte dans le train qui lui correspond. Mes amis, quand ils essaient, n'arrivent pas à avoir assez d'impact dans leurs paroles pour réussir à me tirer de la tête que je ne suis

jeudi 8 décembre 2011

La porte.

Un quart d'heure pour ouvrir la porte. Je suis restée là, debout, à discuter d'un air nonchalant, alors que mon corps se livrait à la danse de l'oscillation. J'avançais, je reculais, mes pas traduisaient les contradictions de mon cerveau. Tout en tentant de me pousser à surmonter mes réserves, j'essayais de me convaincre que mes craintes étaient plus fortes et tout à fait légitimes. Bien sûr, je faisais l'enfant. J'attendais qu'on vienne me prendre par la main. Seulement ça n'est pas arrivé. Il faut vraiment que j'arrête de faire ça. Au bout de plusieurs minutes, ma camarade est partie et mon masque de nonchalance s'est envolé avec elle. J'ai décidé d'hésiter encore parce que j'avais un peu peur. J'ai laissé passer devant moi plusieurs autres longues minutes. Quelques coups d'œil à travers la petite vitre pour me rassurer. Ça n'a pas fonctionné. Finalement j'ai reçu un sms qui m'a pressée dans le temps, il a fallu que je me bouge vite. Je n'avais alors aucune idée de ce que je pouvais faire, dans le doute j'ai attrapé la poignée. J'ai ouvert la porte.
Ça été plus simple que je ne me l'était imaginé. Évidemment ce n'était pas une partie de plaisir, mais ce n'était pas très compliqué non plus. Pour être honnête, je ne suis pas sûre d'être soulagée pour autant. Je ne sais pas ce qui m'attend à partir de maintenant. J'ai peur de découvrir quelque chose, j'ai peur de ce que ça peut être, j'ai peur que ce soit douloureux. J'ai peur de n'être menée nul-part. J'ai aussi peur de devenir quelqu'un d'autre. Encore mes contradictions intérieures.
Dans quatre semaines.

jeudi 24 novembre 2011

Juste en passant.

Je ne suis pas morte, et je songe beaucoup.
Je songe à arrêter de manger comme une grosse truie. 
Je songe à reprendre un minimum soin de moi.
Je songe à faire plus d'efforts vestimentaires. 
C'est assez difficile quand on ne va pas bien de se dire qu'on va faire des choses pour soi. Surtout quand on ne va pas bien justement parce qu'on ne se supporte pas et qu'on se trouve de plus en plus dénuée d'intérêt. Parce qu'on se dit "A quoi bon ?". A quoi bon faire tant d'efforts ? Pour quoi ? Pour qui ? "Pour moi" ? lol J'ai envie de dire. C'est assez compliqué, personne n'a envie de faire plaisir à quelqu'un qu'il ne peut pas voir en peinture. Si je me déteste, je ne vois pas au nom de quoi je me ferais plaisir. Je ne mérite pas, en quelque sorte. 
Je sais que j'écris des énormités, mais c'est comme ça que mon cerveau fonctionne. A peu près. Et je ne peux pas changer ça si facilement, même si je sais que ce n'est pas comme ça qu'il faut penser. Les gens aiment bien dire "Pour que les gens t'aiment il faut que tu apprennes à t'aimer toi-même." Je vous promet, je vous jure sur la tête de n'importe qui : cette phrase me donne envie de vomir. Personnellement si je ne sais pas m'aimer, c'est parce que personne n'a daigné me montrer comment faire. Je ne dis pas que tous mes malheurs sont là à cause des autres, je sais que j'ai un gros effort à faire sur moi-même, mais je sais que les autres ne m'aident pas particulièrement, non plus.
Enfin bref, je ne vais pas plus loin, ce n'est pas pour ça que je venais ici à la base. Je voulais juste dire que je ne suis pas morte, et que je fais aller. Ça va. Enfin, ça peut.

mardi 8 novembre 2011

Vous n'avez pas idée.

En plus de n'avoir aucune confiance en moi, je commence à ne plus avoir confiance en grand monde. J'ai l'impression que je suis en train de me refermer de plus en plus sur moi-même, à force d'avoir trop cru. 
Si je pouvais construire une coquille, une vrai, et m'y enfermer pour toujours, pour que plus personne ne puisse m'atteindre... Je ne crois plus aux belles paroles, je ne crois plus aux promesses, je ne crois plus aux compliments, je ne crois plus en rien, je ne veux plus croire les mots. Ils ne me touchent plus tellement de toute façon. Je veux des preuves.

Là tout de suite maintenant, j'ai l'impression d'être une chaussette humide abandonnée au bord d'un caniveau, qui n'attend que la pluie pour pouvoir glisser dans les égouts et se faire bouffer par les rats. Si tant est qu'ils veuillent d'elle.

samedi 5 novembre 2011

Une fois n'est pas coutume.

Bon, j'ai envie d'écrire ce soir, et de raconter ma vie, alors c'est parti. 

La dernière semaine d'octobre, c'était les vacances. Après être allée à la fête foraine en bonne compagnie (vous vous souvenez mon dernier post, sanglots sans larmes toussa... c'était dans la maison hantée. ಠ_ಠ), je suis rentrée chez mes parents pour quatre petits jours.
Je ne vous cache pas qu'avant de partir j'avais une terrible flemme de faire ma valise et de prendre le TGV. J'avais un peu peur de m'ennuyer aussi. Mais finalement tout s'est passé paisiblement et naturellement, je serais même restée un jour de plus. Je n'ai pas fait grand chose, je ne suis pas sortie (comme quoi on est vite oublié par certaines personnes), j'ai juste repris toutes mes mauvaises habitudes, sans exception. Manger comme une grosse truie par exemple, regarder la télé ou des films en streaming au lieu de réviser, tout en culpabilisant (de ne pas réviser, pour ceux qui ne suivent pas), me trimballer en pyjama toute la journée. Ce genre de trucs.
En rentrant à Lyon, je suis allée à la Yaoi Yuri Con avec Armand, le samedi. On est restés deux heures à tout casser. Il n'y avait pas grand chose à voir, les projections ne nous intéressaient pas vraiment, et les animations étaient sympas cinq minutes. Heureusement que ça a été gratuit pour nous ! Comme il était l'heure de manger quand on est sortis, on a été au Mc Do avant de se balader un peu pour atterrir devant le Musée des Beaux Arts où on a passé (gratuitement encore \o/) le reste de l'après midi. J'ai vu des choses belles, fascinantes, rigolotes, insolites, je me suis un peu cultivée (ce qui n'est franchement pas du luxe). C'était une bonne journée ! 
Le lundi, je reprenais la fac à 8h, avec un cours de Thème. J'arrive dans la salle à l'heure, in extremis, et bim : petit contrôle surprise ! Bonjour, vous rentrez tout juste de vacances, durant lesquelles aucun d'entre vous n'a révisé quoi que ce soit, il est 8h du matin, autrement dit personne n'est réveillé : parlez de vous puis décrivez votre chambre en japonais ! Bienvenue ! 8D Bon, en soit, c'est pas particulièrement difficile, mais réfléchir en japonais aussi tôt alors que ça fait une semaine qu'on n'a rien foutu, ça pique. Et puis en plus, "parlez de vous", merci bien. Déjà que je sais pas faire en français...
Ceci dit, je ne me plains pas, j'aime bien ce que je fais.

Aujourd'hui (après promis je vous lâche les noix), j'ai vu Tia. On a déjeuné au restau avant d'aller au Musée du cinéma et de la miniature. C'était juste génial ! Fatiguant, parce qu'il y avait beaucoup de choses à voir, mais réellement hallucinant ! On a passé l'après midi à s'émerveiller sur le souci du détail de chaque pièce ou scènette. À part dans la partie interdite aux enfants et âmes sensibles (reproductions de blessures, monstres, cadavres et autres joyeusetés du cinéma) où j'étais assez mal à l'aise, pour tout le reste j'avais vraiment envie d'entrer dans la vitrine pour regarder de plus près, ou voir ce qu'on ne pouvait pas de là où on était, parfois même de toucher. Tout était impressionnant. Et comme je suis paranoïaque, je me suis à peine surprise à prier pour qu'il n'y ai pas de maquette destinée aux Dents de la mer ou autre film du genre ! Je vous jure, je crois que je me serais évanouie sinon. Mais je pense que Tia m'aurait prévenue, puisqu'elle était déjà venue ! XD
Après le musée, on a découvert un salon de thé vraiment accueillant ! Pas très grand, mais bien décoré et bien tenu, avec des prix plus qu'abordables et des boissons et pâtisseries délicieuses ! Et pourtant je ne suis pas très pâtisserie, mais là mon flan aux poires était divin ! Comme je suis gentille et motivée, je vous met la carte, au cas où ça intéresse quelqu'un. 


Pour le reste, je n'ai toujours pas de travail alors je suis pauvre. Je ne suis toujours pas aussi sérieuse que je le devrais, mais quand même plus que l'année dernière. J'ai eu un 18 en kanji. Je suis toujours seule. Il me faut des vêtements. Il me faut du maquillage. Il me faut du matériel de couture. J'aimerai aller au cinéma. Je VEUX aller chez le coiffeur.

dimanche 23 octobre 2011

Comme les enfants.

J'ai découvert qu'il m'était possible de sangloter sans larmes. C'était assez étrange d'ailleurs parce qu'il ne s'agissait pas de pleurs à proprement parler, plutôt de gémissements et de lamentations, sous forme de sanglots, sans les larmes. 
C'était un peu pitoyable, mais je ne pouvais pas me contrôler. Je crois que je suis irrécupérable. u_u

jeudi 20 octobre 2011

Définitivement.

Je sais pas comment j'ai fait pour en arriver là. Pour être une handicapée sociale à un tel niveau. Si encore ça me satisfaisait. Mais non. Ça finit toujours par me rendre malheureuse comme les pierres. Comment on fait pour ne rien ressentir ?

lundi 17 octobre 2011

Bonjour, ce soir j'ai mangé comme une grosse.

Pas d'inquiétude, pas de post dépressif pour ce soir. Je n'en suis pas au point de faire la danse du ventre, nue sur la table de mon appart', mais disons sobrement et fidèlement que ça va. 
Tout n'a pas été toujours très calme dans ma tête ces dernières semaines, surtout le week end quand je n'avais plus de quoi m'occuper l'esprit, mais je ne suis pas plus malheureuse qu'avant.

Une ou deux personnes m'ont souhaité "des bonnes choses pour cette nouvelle année", et c'est vrai qu'un anniversaire, c'est un nouvel an personnel finalement. J'aime bien ça.
Je n'ai pas eu tellement de commentaires sur mon âge (sûrement parce que la plupart ne s'en souviennent plus ou ne l'ont jamais su !), et j'en suis contente. Pour moi un anniversaire, ce n'est pas juste prendre un an de plus. Bien sûr il y a de ça, mais personnellement, je le considère un peu comme une célébration de naissance. Un peu comme "Merci d'être venu(e) au monde".
Évidemment je ne vous demande pas de vous prosterner à mes pieds en me remerciant d'être née, loin de là. Je trouverais même moins flippant que vous me demandiez ce que diable je fais ici !

Donc, pas de résolution, comme d'habitude. Ça fait longtemps que j'en prend plus. Je suis trop lucide pour ça ! En tout cas, merci beaucoup !

lundi 26 septembre 2011

Démaquillage.

Quand le panda taciturne s'efface pour laisser place à la fille fatiguée qui rate son riz et parle à un chat gris.

J'aimerais que ce soit simple.

Je suis désolée.
Je n'arrête pas de me plaindre et de pester. Je ne vais pas fort ces jours-ci (vous l'aurez deviné). Je ne me sens pas forcément bien dans ma tête, alors tout m'agace, tout me déçoit, rien ne me satisfait. 
Il n'y a pas si longtemps, je me serais plainte (encore) ici que c'est dans ces moments là que tout le monde s'en va. Mais j'ai pris conscience depuis, que c'est aussi un peu de ma faute. Je m'emmure dans ma carapace de mélancolie, et je ne demande pas d'aide. J'ai encore le réflexe, je ne sais pas pourquoi, de croire que les autres vont accourir pour me consoler au détriment de leurs propres problèmes. Finalement c'est un peu présomptueux. Pourtant j'ai du mal à me défaire de ces attentes. Et puis je ne suis pas très agréable non plus quand je ne suis pas dans mon assiette.
Je me pose aussi beaucoup de questions. Parfois même je ne suis pas sûre de vouloir les réponses. C'est assez compliqué dans ma tête.

samedi 24 septembre 2011

Y a des jours comme ça, j'aurais pas préféré rester couchée non, je voudrais tuer quelqu'un.

La matinale.

J'ai bien plus peur du rejet que de la solitude. Si ça avait été le contraire, je me serais sans doute sentie esseulée moins souvent. Mais c'est comme ça, et je suis sans cesse tétanisée. Une chose en entrainant une autre... je me retrouve là, à minuit cinq devant mon PC, les paupières lourdes de fatigue, affublée d'une humeur exécrable et l'esprit embrumé par d'épais nuages aigres, à écrire ici pourquoi je suis seule, toujours.

samedi 10 septembre 2011

Qui l'eut cru.

J'ai une vie sociale. 
Je n'en suis pas au point de sillonner les bars tous les soirs, mais j'ai une vie sociale indéniablement plus active ici. On veut passer du temps avec moi, je découvre une nouvelle ville, et ne plus vivre dans un village emprisonné par des champs est presque comme une délivrance. Ça ne fait que trois semaines mais je me sens plutôt bien à Lyon.
Les premiers jours ont été un peu bizarres. Le temps de trouver mes marques, j'avais l'impression de flotter dans une sorte de dimension parallèle. Rien ne me paraissait très naturel. J'ai perdu tous mes réflexes et mes habitudes en emménageant seule. C'était assez étrange de passer la porte de l'appartement, de savoir que c'était chez moi, et d'en avoir la sensation, mais de ne pas le trouver familier. J'ai toujours vécu dans la maison où j'ai grandi, donc "chez moi" était associé à un endroit où je me sens totalement à l'aise, que je connais par cœur, et où tout coule de source. C'était un peu déroutant d'avoir un nouveau "chez moi" que je n'avais pas encore apprivoisé. Maintenant je fais les choses un peu plus automatiquement, mais je n'en suis pas encore à avoir une routine écrasante. (Et c'est tant mieux.)
Ce qui est un peu troublant aussi, c'est qu'ici j'ai beaucoup moins l'impression d'être transparente. Les gens me voient. "Malheureusement", comme je suis un cas social, j'ai tendance à m'enfouir dans ma carapace par peur du contact dès que quelqu'un à l'air de s'intéresser à moi. Mais quelque part, ça me fait plaisir.
ET JE PASSE BEAUCOUP MOINS DE TEMPS SUR LE PC ! Je ne sais pas pourquoi. Avant, l'allumer était la première chose que je faisais après avoir mis mes lunettes, avant même d'ouvrir mes rideaux... Alors évidemment, je suis bien plus dehors qu'avant, mais même quand je passe ma journée chez moi, comme aujourd'hui, je me passe facilement du pc.
C'est bizarre la vie.

dimanche 7 août 2011

Et si.

Ce blog m'ennuie en fait, tel qu'il est. Je suis bien consciente que ce que j'y raconte, plus de la moitié du temps, est juste à se jeter par la fenêtre et que ça doit jouer pas mal, mais même quand j'écris des choses positives on ne peut pas dire que ce soit la chose la plus exaltante à rédiger comme à lire je suppose.
J'ai décidé d'arrêter de raconter ma vie, du moins de cette manière. Je raconterai ce que j'aurai besoin de raconter, mais je ne m' "obligerai" plus à systématiquement écrire mes aventures avec autant de détails inutiles. Parce qu'après tout mon existence est loin d'être démentielle et il n'y a aucun intérêt à la lire comme ça.
Je pense aussi varier les sujets, parce que là je ne parle que de l'appartement, de la fac, et de mes crises de vieille dépressive moisie. C'est vrai que je n'ai pas grand chose d'autre en tête en ce moment (quoi que si, mais rien que j'ai envie de raconter ici), mais justement, ça va un peu me forcer à penser à autre chose. Enfin j'espère. On verra bien quoi. 
J'aurais peut-être plus de plaisir à tenir ce blog si j'arrête de me centrer sur mes angoisses. Je vais essayer.

samedi 6 août 2011

Sérieux, à quoi il sert ce blog ?

Y a des jours comme ça où je voudrais frapper tout le monde.
J'ai juste envie de dormir et de ne plus rouvrir les yeux, parce qu'à chaque fois que je me réveille je me retrouve coincée avec moi-même dans ma tête et dans mon corps. Et j'ai l'impression d'un lent supplice.
Je vais me coucher.

mercredi 3 août 2011

"Je tue qui ?" time.

Je suis grosse et difforme. Et la seule réaction que je trouve à avoir, c'est de bouffer comme une grosse vache. Génial.
Je suis jalouse et frustrée, et j'aimerais avoir quelqu'un à qui défoncer la gueule mais je ne peux pas. Alors j'ai juste envie de me jeter par la fenêtre.
Il fait trop chaud.
Je me sens inquiète et inutile.
J'angoisse et j'ai peur de ne pas être assez forte pour suivre le chemin que j'ai choisi.
J'en ai marre.
La seule chose qui m'empêche de hurler et de m'encastrer la tête dans le clavier c'est la présence de ma famille au rez de chaussée. 


dimanche 24 juillet 2011

Ma carapace a gelé.

Au début du mois je suis allée à la Japan Expo.
Chaque année cette convention me laisse de plus en plus perplexe. C'est vrai qu'elle évolue chaque fois un peu plus, mais ce n'est pas forcément en mal je pense. J'imagine que c'est juste moi qui change, et qui m'éloigne petit à petit de tout un tas de choses.
À mes premières conventions j'avais 15 ans, la première fois que j'ai mis les pieds à  la Japan Expo j'en avais 16. Je me souviens que c'était comme traverser les portes du Paradis à cette époque là. Je me sentais comme un poisson dans l'eau et je passais mon temps à claquer tout mon fric dans des portes clés, posters, et autres goodies tout à fait inutiles et donc indispensables. Mais l'époque du Paradis est loin maintenant, et après quelques années j'ai fait le tour de la question et j'ai commencé à devenir blasée.
Aux dernières conventions je n'y ai mis les pieds que pour voir des amis, ou des artistes, la J.E. en elle même n'était qu'accessoire. Cette année, je n'ai même pas jeté un coup d'œil aux stands, et tous les autres visiteurs me semblaient sortis d'un autre monde. Je ne lis plus tellement de mangas parce que je n'ai pas de sous pour en acheter, je n'ai jamais vraiment pris le temps pour regarder des animes, les jeux vidéos je n'y joue plus pour le manque d'argent, et de temps à y consacrer combinés, je ne suis plus à la pointe de l'information sur le visual kei et je n'ai jamais aimé la J-pop. Et donc finalement je n'ai plus tellement d'intérêt à me balader dans une convention si ce n'est pour passer du temps avec des personnes que j'aime. 
Ça me fait un peu bizarre, parce que fondamentalement tout ce monde là n'est pas si loin de moi qu'il le semble pendant que j'écris ces mots. J'ai toujours mes mangas chez moi et les vestiges de mes jeux vidéos, j'écoute toujours du visual kei ou du J-rock, j'aime toujours autant les accessoires inutiles mais indispensables juste parce qu'ils sont mignons, je tiens toujours autant à mes peluches. Je crois que c'est juste que je n'ai plus la flamme de la jeunesse qui faisait que j'explosais de passion en jouant à Tekken ou découvrant que Miyavi sortait un nouveau CD. Il y a sûrement aussi un peu du fait qu'en grandissant je suis devenue blasée et aigrie, mais ça c'est une autre histoire. -.-

Et puis il n'y a pas que sur ce point que j'ai changé. Il y a encore 4-5 ans je me serais étripée moi-même en voyant vers quoi je me tourne dans les rayons des magasins. Je me suis fillisée, surtout depuis 2 ans. Fort heureusement, je ne suis pas devenue blasée au point de faire une croix sur mon dégout de l'uniformité, grâce à mon côté aigrie j'imagine, donc je me fillise certes, mais je ne deviens pas un mouton pour autant. Enfin je crois. Quoi qu'il en soit, je suis une sorte de fille que je ne pensais pas devenir quand j'étais au lycée.
Des fois quand je regarde en arrière, et quand je vois la manière dont j'évolue sans même m'en rendre compte, et qu'en plus je me complais dans ces évolutions, j'ai un peu peur de me réveiller un jour et d'être devenue ce que je n'aurais pas voulu. De finir par être une personne trop différente de ce que j'étais, ou de ce que j'aurais voulu si j'avais pu tout contrôler. J'ai vraiment peur de me regarder un matin dans le miroir et de me dire "Merde, qui est-ce que je suis devenue ?".
Pour l'instant je suis plus ou moins satisfaite, de ma façon de penser et de voir les choses je veux dire (niveau physique et relationnel mieux vaut ne pas en parler). J'ai évolué, j'ai pris de la distance sur certaines choses, je me suis fillisée, je suis aussi devenue blasée et aigrie, mais c'est toujours moi en quelque sorte. Juste avec quelques années de vie en plus.

Il y a une chose que je trouve dommage, c'est de ne plus me sentir passionnée. Certains chemins que j'ai parcouru ont fait que je me suis éteinte.

samedi 23 juillet 2011

Finalement mon état s'aggrave d'année en année.

Un mois que je n'ai pas écrit ici. Et pourtant il y en a des choses à raconter. Je vais essayer de faire par étape pour ne pas mélanger et peut-être que comme ça ça ne sera pas trop bâclé non plus. 

Avant de laisser ce blog s'empoussiérer, je racontais que je m'organisais avec ma mère pour ma recherche d'appartement. Et je m'inquiétais du prix que ça coûtait et du fait de ne pas avoir de résultat après toutes ces dépenses. Et bien j'ai eu de la chance niveau résultat, et nos deux jours à Lyon se sont révélés très productifs. 
Le premier appartement que j'ai visité m'a tout de suite plu. J'en ai visité un autre dans la même matinée qui était très mignon mais dans un immeuble qui risquait de me donner l'impression de traverser un décors de film d'horreur tellement il était glauque, donc j'y ai renoncé. L'après midi a été consacrée à la galère de trouver la fac en repérage, et après être entrées dans une agence croisée par hasard et avoir choisi deux appart' à visiter le lendemain contre mon gré, nous sommes retournées à l'hôtel pour nous reposer. Il y a eu pas mal de discussions et de réflexion, et au réveil la première chose qu'on a faite c'est d'annuler les rendez vous pour les deux appartements que ma mère voulait voir. Ensuite on est allées jeter un œil à l'endroit où se trouvait celui que je devais visiter dans l'après midi, et puis on a rebroussé chemin parce que la porte d'entrée du bâtiment était grande ouverte, les boîtes aux lettres faisaient peur à voir, et en face ce qui se semblait avoir été une boîte de nuit avait brûlé (il y avait même des traces noires jusque sur le mur du hall). Rendez vous de l'après midi annulé. Finalement on s'est concentrées sur le tout premier appart' qu'on avait vu, qui nous avait plu, et dont on avait gardé la clé. On est repassées à l'agence, on a monté un dossier, la dame nous a tout de suite dit que c'était bon. Au bout d'un jour et demi l'affaire était bouclée.
Pour fêter ça, ma mère a appelé toutes les personnes qu'elle pouvait joindre, tandis que j'envoyais des sms en masse, et on a passé l'après midi à faire un brin de shopping.

Une semaine plus tard on est retournées à Lyon une journée avec mon père pour signer le bail et prendre les mesures de l'appartement. Et hier on y était à nouveau, avec mon grand frère cette fois-ci, pour récupérer mes clés, vérifier l'état des lieux, et déposer deux gros sacs de voyage remplis de machins qu'on a acheté ou que ma mère m'a donné.
On a fait pas mal d'achats ce mois-ci, en plus des allés et retours en TGV. À partir de maintenant on va descendre en voiture pour s'occuper du déménagement en lui même. Et comme mes parents ne sont pas riches, on a contracté un prêt étudiant à la banque, là encore j'ai eu de la chance, ça n'a été qu'une formalité. Ça soulagera beaucoup le compte de ma mère pour les prochains mois et dès que j'aurais l'argent du prêt, je la laisserai encaisser les sous que ma grand mère m'avait donné quand elle a su que je partais, elle en a bien plus besoin que moi. 

Voilà pour les nouvelles concrètes à ce sujet. 
Je suis contente que les choses se passent si bien. Il y a des moments où je suis un peu pressée et où j'espère beaucoup pour la rentrée. Et d'autres où j'angoisse et me pose des questions sur l'utilité de tout ce que je fais. En ce moment je suis plutôt en phase d'angoisse d'ailleurs. 
Je pars soi-disant pour prendre mon indépendance, voir d'autres choses, d'autres gens, faire table rase et recommencer plus sainement ailleurs. Mais quand on y pense, je pars avec moi-même, et il n'y a pas de raison pour que ma médiocrité ne me suive pas dans mes bagages. Après tout. Ma vie de platitude et de solitude, qui me dit qu'elle sera différente à Lyon ? Pour quelle raison le serait-elle ? Parce que je reste moi et les relations humaines ça n'a jamais été mon fort. Des fois je me dis que ce n'est pas si judicieux que ça de partir dans une ville où je ne connais que peu de personnes. Personnes qui auront leur propre vie à vivre et sans doute pas le temps de s'occuper de moi. 
Enfin... c'était soit la sécurité de rester là mais de ne pas réussir à changer, soit prendre le risque de partir à l'aventure et avoir l'opportunité de construire quelque chose de nouveau. Il semble que je ne supporte plus assez tout ça pour moisir dans la sécurité de ce que je connais, j'ai fait un choix et je dois assumer maintenant. 

D'autant plus que, en plus d'avoir un appartement, je suis également inscrite à la fac depuis hier. Avec une carte d'étudiante et tout, on m'a même souhaité la "bienvenue à la fac de Lyon 3". C'est idiot, ça m'a fait plaisir quand la nana m'a dit ça en me donnant ma carte.
C'est donc reparti pour une première année. Je dois être plus sérieuse que l'année dernière, je veux vraiment réussir, il faut que j'arrive à être assez forte pour. 
J'avoue que je suis un peu triste que Yùù ne soit pas avec moi parce qu'elle passe en deuxième année finalement, ça me rassurait de savoir qu'on serait ensemble en cours, mais je me dis que comme ça j'aurai moins de distraction et c'est pas plus mal. Et puis je me console sur le fait qu'on habite à deux rues l'une de l'autre.

J'ai d'autres choses à dire, mais ça sera pour demain.

vendredi 24 juin 2011

Effet de vitesse.

J'ai l'impression que les choses vont à une vitesse hallucinante. Presque un peu trop vite, je n'ai pas vraiment le temps de regarder par la fenêtre, je ne peux que me laisser porter par le flot. 
Depuis un jour et demi que je sais où je vais aller, je suis plongée à 80 % dans la recherche d'appartements, et j'ai un peu la tête comme une pastèque. (Oui oui, 80 % c'est bien suffisant, j'essaie de garder une vie à peu près normale à côté de ça.) J'ai l'impression de voir les mêmes annonces tout le temps et de tourner un peu en rond. En même temps à distance ce n'est pas évident non plus. Je peux contacter les gens, mais ça reste limité tant que je ne peux pas voir les lieux de mes propres yeux. 
Entre les sorties de prévues et la virée de deux jours à Lyon avec la mother, je sens que ma fin de mois de juin va être EPIQUE ! D'ailleurs ce soir on a bien galéré pour organiser la dite virée, les hôtels sont déjà quasiment tous complets, parait-il qu'il y a une convention ou je ne sais quoi.. Et puis les billets de train pris une semaine avant ça fait bien mal aux fesses aussi. u_u Avec ce qu'on fait subir à la CB de ma mère (ouais moi j'ai pas de souuus, vous comprenezzzz.. 8D), j'espère que ces deux jours seront concluants.. =/
Je vais au lit. u_u

mercredi 22 juin 2011

Raz la... casquette. -_-

Je devrais être contente ce soir. Il n'a pas plut, j'ai eu la réponse tant attendue, et ma deuxième tentative de reprise de diète est un succès. MAIS NON ! Parce que ma mère me tape sérieusement sur les nerfs ! Je sais qu'elle s'inquiète, je sais qu'elle veut m'aider, je sais qu'elle panique un peu même si elle ne veut pas se l'admettre, mais elle me stresse ! 
Et puis le coup du j't'envoie acheter des Frolic pour le chien demain, et par conséquent te taper une heure et demi à trainer dehors pour un paquet de croquettes acheté en cinq minutes, parce que les bus sont moisis.. j'ai du mal à le digérer. En plus elle vient m'engueuler parce que je ne respire pas la joie de vivre à l'idée de couper ma journée pour les croquettes du chien.. Elle est fatiguée parce qu'elle est malade, demain elle bosse, et mon père part trois jours, je veux bien l'aider mais je ne suis pas hypocrite. Si ça me fait pas plaisir, ça me fait pas plaisir, point barre. -.- 
Bon j'avoue c'est pas sympa, mais sérieusement, ça a été la goutte d'eau. 

Bon, et sinon, c'est officiel, je peux m'inscrire à Lyon l'année prochaine. Ce midi j'ai enfin reçu mon dossier avec un avis favorable et les modalités d'inscription ! J'étais tellement contente (je le suis toujours), je sautillais comme une idiote. ._." Maintenant il faut que je trouve rapidement un appart', j'ai recommencé à éplucher les annonces, demain je passe des coups de fil (beurk..). 
La situation est enfin débloquée, mais tout d'un coup je me suis sentie submergée. Par où commencer, comment tout gérer, etc.. Je pense que les semaines à venir vont être chargées.

vendredi 17 juin 2011

I'm not good.

Ça ne va pas.
Je pleure sans raison ce soir. Enfin si y a une raison mais l'exposer encore et encore n'aide pas du tout à l'arranger. Les larmes coulent toutes seules sans crier gare, et je me sens terriblement vide. Et je m'arrêterai à vide, ce n'est pas la peine de m'étendre davantage. 
Je n'aime pas la pluie. Je ne comprends pas par quel processus certaines personnes apprécient la pluie. Je ne comprends pas ce qu'elle peut produire, qui peut entrainer du bien être. À part un peu de fraicheur quand il a fait trop chaud, et encore même dans ce cas de figure il ne faut pas qu'elle persiste trop. Moi je n'aime pas ça, la pluie. Ça me rend triste. Quand il pleut je me sens démunie et morose. 
Plus ça va et plus je me sens comme une moins que rien.

mercredi 15 juin 2011

Pendez-moi maintenant !


Je NEED ! Je need ABSOLUMENT !! 
Je serais prête à me damner pour l'avoir. 
Et vous savez quoi ? J'ai pas de fric pour ça. 

Envoyez-moi vos dons.. En échange vous aurez toute ma gratitude ! Je me serais bien prostituée, mais je crois que ce n'est pas très bien vu (et puis, bon, hein..).. u_u

Trop.

J'attends trop. Je mange trop. Je glande trop. Je pense trop. Je m'abandonne trop.
"Trop". C'est un mot stupide. "Trop". Même l'orthographe, même la prononciation sont stupides.
Je m'ennuie et j'en ai marre. En plus il fait trop chaud.

mercredi 1 juin 2011

Je fais des choses, mais je ne trompe personne, et surtout pas l'ennui.

Je m'ennuie, c'est dit.
Je pensais plus ou moins sincèrement que ça allait aller, mais si je ne trouve pas une occupation, même mentale, ça risque d'être long, et long. 
Je donne sûrement l'impression de me plaindre tout le temps, mais le fait est que je viens écrire ici quand je suis désœuvrée et, souvent, d'humeur morose. Entre temps il arrive que je sois satisfaite et bien. Mais quand je ne sais pas quoi faire, je pense à tout un tas de choses négatives. Et je deviens d'humeur morose. Comme maintenant. Je suis facilement irritable. Rien que là, maintenant, tout de suite, j'ai du mal à trouver mes mots, et ça m'irrite. 
Je pensais qu'écrire ici ça m'aiderait à faire passer ça. Hm. En fait non, je crois que je savais que ça ne m'apaiserait pas. En quoi remuer tout ça peut-il m'aider à me calmer ? Je voulais juste faire quelque chose. Utiliser mes mains, taper des mots, étirer des phrases, revenir à la ligne, tout ça, et faire comme si je rédigeais quelque chose qui a un sens et qui est important. Enfin.. j'osais espérer que ce que j'écrirais aurait un sens et une importance quand j'ai décidé de commencer, mais force est de constater que ça n'est pas le cas. Je tentais là aussi de tromper l'ennui, mais je n'ai pas réussi.

Dormir en culotte, c'est trop bien.

Je me suis souvenue récemment que j'avais décidé il y a longtemps, que si je devais faire un cosplay, ce serait Tia Dalma/Calypso (ou Catwoman, plus anciennement, mais elle, c'est pas demain la veille que ça sera faisable).


Pourquoi elle ? 
Pour des raisons d'avantages physiques évidents, on ne peut pas dire que je puisse cosplayer n'importe qui et être convaincante si simplement. 
Et aussi, bah, parce que.

vendredi 27 mai 2011

Invidia.

Si j'étais un péché capital, je serais l'envie, sans hésitation. 
Je passe ma vie à envier le reste du monde, parce que, forcément, les autres sont toujours mieux. Plus beaux, plus minces, plus gracieux, plus cultivés, plus riches, plus indépendants, vivant leurs rêves, réussissant leurs études, etc. On va encore me dire que j'exagère, peu importe, c'est comme ça et c'est tout. Je me compare systématiquement à la moindre personne que je rencontre, je regarde les autres vivre, plus ou moins près de moi, et je me dis "J'aimerai moi aussi pouvoir être comme ça/faire ça.". 
Parfois on me fait comprendre que je suis comme je suis et que ce n'est pas la peine d'espérer être mieux parce que je ne suis pas faite pour ça. Parfois on essaie de "me pousser" en me disant que moi aussi je peux si je le veux vraiment et que je me bouge les fesses. Parfois on essaie de me consoler en me disant que je suis très bien comme je suis et que je n'ai rien à envier à personne. Les deux premiers cas me blessent toujours, le dernier me fait un peu plaisir, mais je peine à y croire. Après tout je vois bien tout ce que les autres ont, et que moi je n'ai pas. Et quand je me regarde dans un miroir, je doute sérieusement que l'on puisse me trouver pleinement suffisante. En tout cas moi je me trouve vraiment insatisfaisante. Je suis juste "passable".

Comme vous le voyez je ne suis pas décédée. J'allais dire que si je ne poste pas c'est parce que je n'ai rien à raconter, mais c'est faux. Rien que la Tokyo Decadance mériterait un article, mais elle n'en aura pas. Sachez juste que c'était super et que je me suis faite "draguer" par un mec en cagoule (entre autres) qui m'a dit que j'avais l'air d'être une dominatrice (s'il savait..). 
Je me transforme petit à petit en mollusque. Pour remplir mes journées je fais des choses comme jouer à Kirby sur DS, et trainer sur Tumblr. J'attends.
Je ne l'ai pas dit ici il me semble, mais la bourse que j'avais demandé au CROUS m'a été refusée parce qu'ils se basent sur les revenus de mes parents et pas sur les miens. De ce fait, je ne vais pas trop compter sur eux pour le logement (pour lequel je n'aurais pas de réponse avant fin juin), je vais en chercher un moi même pour être sûre. Seulement je ne peux pas commencer à chercher sérieusement tant que je n'ai pas de réponse positive de la fac concernant mon admission. Je suis bloquée, obligée d'attendre. Le 16 avril je disais "Maintenant j'ai plus qu'à attendre, pour l'instant ça va, mais je sens que dans quelques semaines je vais moins rigoler.", j'avais on ne peut plus raison. Je rigole moins, au contraire, je commence à stresser de plus en plus sérieusement et je me pose un tas de questions. Et si je ne suis pas prise ? Et si je ne trouve pas de boulot ? Et si et si et si. Je n'arrive pas à envisager être ailleurs qu'à Lyon en septembre, alors si finalement j'apprends brutalement que la fac rejette ma demande, je crois que je vais assez mal le vivre.

mercredi 4 mai 2011

Je crois que je viens de réaliser.

Hier en fin de journée, je faisais la vaisselle quand j'ai cru entendre un miaulement. Même mon chien a tourné la tête vers le bruit, mais ça ne devait être qu'un gamin qui geignait dehors. 

Cette nuit, dans un rêve, son esprit est revenu dans le jardin à l'endroit où je l'ai recueilli avant sa dernière nuit. Il était plutôt agité par rapport à son habitude, et il me parlait par télépathie. Il me racontait des choses que j'écoutais à peine, trop partagée entre la stupéfaction et la joie de pouvoir le revoir. J'avais l'impression qu'il voulait me dire quelque chose, mais je ne comprenais pas vraiment quoi.
Il faisait beau, il faisait chaud, et même si je ne l'ai pas touché, je pouvais encore avoir la sensation de le tenir contre moi.

Même maintenant, je peux encore l'avoir.

vendredi 22 avril 2011

Les vrais vacances.

Pour une fois (je me répète), j'ai l'impression de passer de vrais vacances, comme on doit en passer. Un savant mélange de sorties et d'hibernation.
Samedi, dimanche et lundi, je suis restée enfermée chez moi pour m'ennuyer méthodiquement devant mon PC, puis devant ma télé, encore devant mon PC, et ainsi de suite. 

Mardi j'ai rejoint Stéphanie pour déjeuner. On est allées dans un restau japonais à Pyramides, celui où on va à chaque fois. On a beaucoup médit, c'était cool ! x) 
Après mangé on a trainassé quelques heures avant d'aller chercher Alexia à son boulot pour se poser dans un parc et boire un truc. J'ai testé un thé bizarre au sucre roux avec des boules dedans.. Acheté au salon de thé Aki.. C'était pas fabuleux, mais à force on s'habitue au goût (j'ai renoncé à m'habituer aux boules par contre). Je n'étais pas obligée de tout boire allez-vous me dire, sauf qu'à presque 5 € le thé.. je me sentais un peu obligée de finir.
Je suis rentrée tranquillement avec l'agréable sensation d'avoir passé une bonne journée du début à la fin. 

Mercredi, c'est Morgane que j'ai retrouvé ! On a mangé au Mac Do vite fait, puis direction le cinéma à Bibliothèque. C'était purement du freestyle, parce que le mercredi étant le jour des sorties, on n'avait pas pu avoir le programme pour s'organiser. 
On a été voir Le Chaperon Rouge. ... Hm. Je vous avoue que je ne m'attendais pas à ça. Je m'imaginais un film beaucoup plus sombre, voir peut-être inquiétant. A la place, c'était une sorte de mixe entre le conte de fée et Twilight. Ça nous a laissées perplexes. =/ Bon, ça ne m'a pas empêché d'apprécier, parce que (et tenez vous bien 8D), j'aime bien Twilight, donc même si c'était pire que niais (y a un monsieur qui est parti en plein milieu), j'ai trouvé ça assez bien. Mais quelque part, mes attentes n'ont pas eut de réponses et ça m'a un peu frustrée. Donc, si vous n'aimez pas Twilight, passez votre chemin ! XD 
En attendant la séance, on a fait un tour dans la boutique du cinéma et.. je me demande encore si on aurait dû ou pas. J'me suis acheté des babioles dont je n'avais pas besoin, et un livre dont je suis tombée amoureuse de la couverture. 
Encore une fois, je suis rentrée chez moi en fin de journée complètement sereine. 

Je trouve un peu louche de me sentir aussi tranquille ces temps-ci. On va encore dire que je suis négative mais, je me demande à quel moment ma roue va me tourner sur le coin de la tronche. 

Hier, la fac de Lyon 3 m'a appelée pour me dire qu'ils ont bien reçu mon dossier, mais il faut que je leur fournisse mon relevé de notes de cette année. Heu, lol ? 
C'était pas dit explicitement, la (gentille) dame elle-même en a convenu. Je lui ai demandé s'il lui fallait celui des deux semestres, et elle m'a répondu en gros qu'il fallait au moins celui du premier semestre et que si j'avais abandonné en cours de route, je n'avais qu'à l'expliquer. Je pense que c'est ce que je vais faire, parce que d'une je ne suis pas sûre du tout de passer les partiels du deuxième semestre (à part l'anglais et l'info 8D), et de deux, le temps que je les passe et que j'ai mes notes, mon dossier ne pourra pas passer à la commission de mai. La dame avait l'air de dire que ça servait surtout à prouver que j'étais bien inscrite à l'INALCO, et à voir si j'avais déjà validé des matières.. =/ J'espère vraiment qu'ils ne vont pas me juger sur mes notes, parce que sinon c'est foutu. 8D
On verra bien.. u_u

samedi 16 avril 2011

En ce moment mes rêves c'est n'importe quoi, mais j'aime bien.

Je suis en vacances. Ça fait maintenant une semaine, mais à vrai dire j'ai l'impression d'être en vacances depuis un bon mois. C'est plutôt agréable comme état, je n'en fous pas une, mais je ne suis pas totalement désœuvrée. Quoi qu'il en soit, je suis en vrai vacances depuis une semaine, et pour une fois j'en profite. 

Vendredi dernier, après les cours de civi, je suis allée chez Yùù pour passer le week end. C'était super agréable, il y avait son amie de lycée aussi, Marie-ca, on a passé de bons moments. 

Samedi c'était hanami au Parc de Sceaux avec William, Manou, Caillou etc. Après le pic nic on est rentrées pour se poser quelques heures dans l'intention de ressortir dans la soirée, mais finalement on est restées à geeker, on a mangé, et on s'est installées au lit pour regarder 5 épisodes de Zettai Kareshi jusqu'à tard dans la nuit. Trois vieilles loques.

Dimanche, on s'est préparées tranquillement et dans l'après midi on est allées grignoter à Miss Cupcake avec Émilie et Dan. C'est une boutique vraiment adorable. J'ai pris un cupcake au chocolat qui était drôlement bon, par contre le lait au chocolat froid n'était pas merveilleux. C'était assez bon, mais rien d'exceptionnel, je fais le même chez moi quoi. Ensuite on est allées dans trois friperies différentes, et dans les trois j'ai craqué sur des fringues, que je n'ai pas pris.. Soit parce que trop cher, soit parce que pas totalement nécessaire. 
On s'est baladés dans les petites rues, on a pris des photos, comme des vrais touristes. En fin de journée on est allés à Saint Michel pour se poser à la terrasse d'un café jusqu'à l'heure du dîner, qu'on a pris dans une crêperie sur les Quais de Seine, sur un bateau. On gère. C'était plutôt bon, mais le temps d'attente était un peu long, y avait un groupe beaucoup trop bruyant à côté de nous, et à 21h un pianiste et un guitariste sont arrivés et... voilà quoi. Après on est allés au Latin Corner (un bar où les serveurs se foutent à poil le soir :3), mais l'ambiance était molle, alors on est pas restés très longtemps et on est rentrés.

Lundi, Marie-ca est partie tôt le matin, j'étais sensée rentrer chez moi dans la journée aussi, mais avec Yùù on a mis tellement de temps à se décider à s'occuper de nos dossier d'admission pour Lyon qu'on a enchainé les contres temps. Ajoutez à cela le siège de l'INALCO, toujours plus réactif, on a bien dû poireauter dans le bureau 28 au moins une demi heure, pour 3 feuilles et une signature (signature qu'on n'a pas pu obtenir en plus). 
Finalement au lieu de me dépêcher pour avoir un bus que je risquais fort de louper, on a décidé de flâner un peu. Retour dans une des friperies pour acheter les Docs que j'avais remarqué et qui me tentaient trop, puis dans une boutique à Saint Michel pour que Yùù renfloue sa garde robe d'été. Après quoi on a mangé une gaufre comme des grosses, en se baladant encore dans des petites rues. En début de soirée, on a commencé à se rentrer et sur le chemin on a pris du japonais à emporter qu'on a mangé en geekant toute la soirée. 

Mardi on est parties très tôt parce que Yùù devait prendre le train pour retourner quelques jours chez ses parents, je suis arrivée chez moi à 7h50, inutile de vous préciser que je me suis immédiatement recouchée jusqu'à 11h30. -.- 
Mercredi mon grand frère est venu à la maison, on a mangé de la pizza et on a fait les vieux mollusques. Et jeudi nouveau pic nic avec William, Manou, Justine, et d'autres gens.

Ma vie est passionnante hein ? 
Hm. >_>

Pour ce qui est des nouvelles concrètes pour la fac de Lyon, tous les dossiers ont été envoyés. Maintenant j'ai plus qu'à attendre, pour l'instant ça va, mais je sens que dans quelques semaines je vais moins rigoler. 
Je croise les doigts.

Mon petit frère est parti il y a deux heures, il revient dans une semaine, en même temps que mes parents.

mercredi 13 avril 2011

Il est parti.


"Il est au royaume des chats maintenant."

samedi 2 avril 2011

ダイエット

J'ai pris ma décision depuis trois/quatre semaines, je sais ce que je veux maintenant. Je ne sais pas si c'est raisonnable ou pas, je ne sais pas si c'est réellement ce qui me convient, mais c'est ce que je veux. L'année prochaine, je veux aller à Lyon.
Il y a encore un mois je n'arrivais pas à faire mon choix, donc par défaut je commençais à me faire à l'idée de simplement redoubler à l'INALCO malgré tout ce que j'en dis et pense. Mais quand j'ai vu sur facebook que Tia avait commencé les démarches pour s'inscrire à Lyon j'ai reconsidéré la question. J'y ai pensé sérieusement, j'ai pesé le pour et le contre, je me suis demandé si ça pouvait correspondre à ce que je voudrais, et je me suis dit qu'il était temps que je me bouge. 
Ma demande de bourse et de logement est faite, je devrais recevoir un courrier dans quelques jours. Pour ce qui est du dossier de demande d'admission je sens que ça va être épique. Il a été mis en ligne sur le site hier, j'ai donc commencé à le remplir et à rassembler les pièces à joindre, mais quand j'ai appelé pour avoir l'adresse exacte où il faut l'envoyer, la dame m'a dit que c'était pas normal que ça soit déjà disponible. Au début d'ailleurs elle ne me croyait pas, ensuite elle m'a prise pour une débile, et enfin elle a bien dû se rendre à l'évidence que je parlais bien du bon formulaire. Cependant même s'il est disponible, elle m'a dit que c'était pas la peine de m'en occuper maintenant parce que le site n'est pas totalement à jour et que de toute façon ils ne prennent rien avant mi avril. Ça commence bien. J'ai dérangé Yùù qui a cavalé partout pour rien.. ç_ç J'ai pas d'imprimante en état de marche chez moi, il a fallut qu'elle remplisse mon dossier avant de l'imprimer, et elle est allée au siège de l'INALCO pour une signature mais il était fermé hier exceptionnellement.. Bref, épique je vous dis. La suite au prochain épisode. 

Sans transition aucune, la semaine dernière je suis allée voir Miyavi. C'était génial ! Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas amusée comme ça à un concert ! À chaque fois que je vais le voir en live, je passe un excellent moment ! Cette fois-ci il a surtout joué du dernier album (évidemment), et assez peu d'anciennes.. mais les anciennes étaient très bien choisies ! Bien sûr on a fait une minute de silence pour le Japon (et des débiles se sont amusés à faire sonner leur portable).
De manière générale, je ne suis pas à fond derrière Miyavi comme je l'étais au début. Je ne suis pas au taquet sur les dernières sorties et je ne l'écoute pas tant que ça, pourtant je lui reste toujours fidèle. Et c'est quand je le vois en concert que j'ai pleinement conscience de pourquoi il a toujours été hors catégorie par rapport aux autres artistes. Chaque concert est comme un rendez-vous avec cette personne qui m'a vu passer de l'adolescence à l'âge adulte et dont la présence bienveillante ne m'a jamais quitté. 
Et puis merde, il est hot ! >8D

Mes parents sont partis ce matin. Ils reviennent le 23.

vendredi 1 avril 2011

Les garçons et les filles.

Les garçons me font peur, ils sont tellement différents. Je ne sais pas me comporter avec eux. Et les filles m'impressionnent. En tant que filles, elles seront toujours mieux que moi. En fait, à force de rester seule toujours, je ne peux pas cesser d'être craintive, parce que quand on ne pratique pas les autres, on ne peut pas deviner comment faire. Je suis vraiment une handicapée à ce niveau là, sérieusement. Je suis restée au stade "J'ai douze ans.", et je me sens tellement pouilleuse.
À force de rester seule toujours, je me dessèche, je deviens aigrie, et je me sens horriblement incomplète, erronée, défaillante. 

Le premier ou la première qui croit venir me consoler en me disant "T'inquiète pas, tu vas trouver quelqu'un, t'es juste pas tombée sur la bonne personne, c'est quand on s'y attend le moins que ça arrive, faut que t'arrête de chercher.", je lui défonce la gueule. =)
Et puis en plus, pour une fois, je suis pas en train de déprimer, donc pas besoin qu'on vienne me passer la main dans le dos en me disant qu'il existe forcément quelqu'un pour moi quelque part, merci bien.

lundi 21 mars 2011

"Quand on ne s'aime pas trop, on a besoin que les autres soient là, pour vous dire qu'ils vous aiment."

Je me demande. 
Si jamais j'arrête de me débattre, qu'est-ce qu'il va se passer ? 
Est-ce que je vais couler jusqu'au fond de la piscine et me faire dévorer par un requin en plastique à la gueule béante, tout droit sorti de la grille d'aération ? Ou est-ce qu'on finira par revenir vers moi avec un tapis flottant en guise de radeau et une fritte en mousse comme rame, pour attraper ma main avant que je ne manque définitivement d'air. Je me demande si je n'aurais pas dû apprendre à nager. Mais nager c'est douloureux, moi j'aime me laisser aller sur les énormes bouées gonflables. J'adore lever la tête et me retrouver face à un visage qui me renvoie mon regard, un sourire aux lèvres, et des mèches de cheveux humides collées sur les joues. Je ne suis pas sûre que ce soit "j'adore", mais je ne trouve pas d'autre mot. J'aime employer les termes les plus exactes possibles, mais là je ne trouve pas, je ne trouve rien, à vrai dire. Comme si ça n'existait pas, de décrire ça. Alors je mets que "j'adore", par défaut. En tout cas, j'aime pas nager. D'ailleurs je ne sais plus faire. Quand j'étais petite j'étais à l'aise avec cette pratique, maintenant je ne suis pas sûre que je pourrais aller bien loin si on m'amenait à la plage. Les requins, ça fait peur. Même à la piscine.

mercredi 2 mars 2011

Des nouvelles du monde.

"J'aimerais que cette année se termine rapidement et commencer quelque chose de neuf."
C'est Yùù qui a écrit cette phrase, mais ça exprime tellement ce que je ressens que ça m'a fait bugger pendant un bon moment.
Ça avait pourtant plutôt bien commencé, mais ça n'a duré qu'un mois, voir deux. Dès le mois de novembre, les soucis se sont mis à tomber. Et au passage à 2011, moi qui espérais de l'amélioration pour ce nouvel an, je crois que celui qui s'occupe de ma vie s'est bien foutu de ma gueule. Maintenant j'en ai un peu raz le cul je vous avouerais, d'où mes réguliers pétages de boulons.

Je ne donne pas tellement de nouvelles concrètes ici, il y a pas mal de choses dont je ne parle pas. Je me rangeais derrière le "J'attends que ça soit bon/décidé.", mais ça n'a pas tellement de sens. Ou du moins, ça n'en a plus tellement maintenant, parce qu'il est vrai que j'ai eu une bonne période où je n'avais plus envie de raconter ma vie. Là je crois que j'ai besoin de parler à nouveau de moi, de ce qu'il se passe, ce qu'il ne se passe pas, ce que je pense, etc.. Et ça me permettra peut-être de mettre de l'ordre un peu dans ma tête, d'avoir des avis, des réactions, et de moins me sentir seule avec mes doutes.

Je n'ai toujours pas de boulot. Mais bon ça, je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi même, je suis loin de chercher activement. Du coup, mon compte en banque fait sérieusement la gueule, je m'en sors vaguement in extrémis grâce à des trucs que je vends, mais bon il va falloir que je m'y mettes. D'ailleurs si vous avez des conseils où des pistes, je suis preneuse. 
Avec Yùù on s'était enflammées à l'idée d'aller bosser un mois à Londres pendant l'été, mais le site qu'elle a trouvé est en fait une vieille arnaque. Alors ça ne se fera sans doute pas.

J'ai eu mes résultats de partiels pour le premier semestre, et je vous passerai les détails du massacre, mais en gros les seules matières que j'ai validé c'est celles qui ne servent à rien en licence de japonais : anglais et méthodologie (à savoir que j'ai eu la méthodo grâce à ma note d'anglais parce que ces deux matières sont ensembles). Voilà. Quand je dis que je foire mon année, je ne mens pas, je n'exagères pas. Je suis loin d'être de ceux qui disent "J'crois que j'ai pas réussi.. u_u" et qui finalement se tapent 15 de moyenne. >8D 
J'ai abandonné tout espoir de valider ma première année. De toute façon, il est quasi certain que l'année prochaine je ne me réinscris pas à l'INALCO. Il y a trop de choses qui ne me vont pas dans cette école. L'organisation est terrible, les profs (qui pour une bonne partie ne le sont pas à la base...) passent leur temps à nous répéter combien on est tous nuls/immatures et nous encouragent vivement à dégager à la moindre occasion. Je veux bien qu'on ne soit plus au lycée et donc que les profs ne soient plus là pour nous tenir la main, mais de là à nous traiter comme des indésirables il y a une marge. Ça ne me plait pas. Et comme j'ai un caractère moisi, je me braque. Et puis j'ai aussi été déçue par d'autres choses qui ne me mettent pas du tout en confiance pour d'éventuelles années prochaines. 
Cela dit, j'ai payé l'année, je la termine donc. Et quand bien même j'aurais pas payé, je pense que je l'aurais terminée quand même, ça me permet de sortir et de voir des personnes que j'apprécie, et puis fondamentalement, j'aime bien avoir cours (ça dépend juste lesquels). Mais il ne faudra pas trop m'en demander, je n'ai plus l'intention de me prendre la tête. On nous traite comme des cancres, je ne vois pas pourquoi je me plierais en quatre, j'ai déjà assez donné pour cette année, les conditions ne méritent pas que je me fasse plus de cheveux que ça. -.-

J'ai l'air de faire la maligne là, mais résultat : mes perspectives d'avenir proche sont extrêmement brouillées maintenant avec toutes ces bêtises. Je ne sais pas ce que je veux faire, je ne sais pas ce que je vais faire. J'ai des choix à prendre, mais c'est très difficile pour quelqu'un comme moi. J'ai déjà du mal à me décider quand je dois commander une pizza, alors vous imaginez.. Je ne fais absolument pas parti de tous ces gens qui savent ce qu'ils veulent faire et qui arrivent à avoir la volonté pour y arriver. Moi j'ai l'endurance et la résistance d'un brin d'herbe. Voilà, je suis un brin d'herbe. -.-
À la base je m'étais dis que j'arrêterais l'école et que je me trouverais un boulot stable, puis un appart', et qu'une fois bien stabilisée dans ma vie, je prendrais des cours du soir. C'est ce qui me semblait le plus correspondre à ce que je suis. Mais quand on y réfléchi, est-ce que ça ne serait pas juste prendre la fuite ? Je veux des choses, mais elles sont difficiles à atteindre, j'ai tendance à abandonner assez facilement, alors je me laisse vivre passivement en choisissant un chemin où je laisserais moins de plumes. Après quoi, je me plaints de ma médiocre existence sans intérêt. Ça n'aurait pas été la première fois. 
Et puis il y a des matins (comme aujourd'hui) où je me lève et je me dis que je n'ai pas tellement envie de me retrouver à faire le premier boulot qui me passera sous la main et de n'avoir que ça. Dans ces cas là, j'ai envie de continuer la fac, de m'inscrire ailleurs pour reprendre correctement une première année de licence. J'aurais pensé à Diderot, mais je ne sais pas pourquoi, cette fac ne me fait plus envie du tout. Yùù pense aller à Strasbourg. Salomé m'a parlé de Lyon vendredi, et j'avoue que les jours comme aujourd'hui, je suis bien tentée par cette ville. Après tout je ne serais pas la seule à partir pour faire ses études. Et ça me serait peut-être bénéfique d'avoir un autre paysage, de voir d'autres gens, d'habiter seule (enfin \o/). Bien évidemment, si je vais jusqu'à Lyon pour aller à la fac, je n'aurais pas le droit à l'erreur, il faudra que je m'y mette sérieusement. Et ça sera ça, mon plus gros challenge, être sérieuse, régulière, endurante. Studieuse. ...... Studieuse. -.- 
Sérieusement je ne sais pas quoi choisir. Rester ici et trouver un boulot puis un appart', ou aller ailleurs et continuer mes études. Si j'arrivais à avoir une licence en japonais je serais vraiment fière de moi, mais ça me parait tellement le bout du monde. J'ai peur de me planter encore, de ne pas avoir la force, et de me décevoir une fois de plus et de décevoir les gens autour de moi. Et en même temps, je ne peux pas y réfléchir pendant 107 ans, on est déjà en mars.. Si jamais je décide d'aller à Lyon il faut que je m'y prennes un minimum en avance.. Je suis paumée. u_u

Voilà où j'en suis à peu près en ce moment. 
Et je ne vous parles pas de mes problèmes relationnels, et de la désintégration en moi de tout espoir de ne pas finir ma vie seule avec 20 chats, je crois que là c'est déjà du lourd et c'est bien suffisant comme ça ! XD 
Et puis honnêtement, je n'ai pas envie de m'étaler sur le reste..


-> Le titre de ma note, c'est celui d'un épisode de Kaamelott. Parce qu'en ce moment, je suis en pleine réintoxication, et je kiff.

PS : J'ai mis une nouvelle vidéo sous mes liens. Dédicace à Yùù !

samedi 19 février 2011

Muh.

" えくすきゅーずみー "
Je pourrais mourir de fangirlism pour ce couillon. ♥
Je sais qu'il m'en faut peu, mais ces temps-ci ce genre de petites conneries me font tellement plaisir.

vendredi 18 février 2011

Dévastée.

Toute seule j'y arrive pas.
J'ai besoin que quelqu'un prenne soin de moi. Vraiment. Sinon je ne peux pas. Je ne suis pas assez solide.

samedi 12 février 2011

Ode à IV.

On s'accordera tous pour dire que mercredi soir j'étais vraiment dans un état lamentable. Depuis ça va mieux, rassurez-vous. Bien sûr mes soucis ne se sont pas envolés grâce à un coup de baguette magique, mais disons qu'après avoir craqué comme je l'ai fait, j'essaie maintenant de me ressaisir petit à petit. 
Jeudi j'ai eu une journée de cours plutôt bien remplie qui m'a permit de me concentrer un peu sur autre chose. Et puis j'ai enfin pris conscience que je n'étais pas la seule à être aussi paumée. Évidemment, ça ne me rassure pas sur moi-même forcément, mais je me sens un tout petit peu moins larguée par rapport aux autres. 
Vendredi, je n'avais cours qu'en fin d'après midi, alors la journée a été plutôt tranquille et douce grâce au beau temps et à ma grâce matinée. Et le soir avec Yùù on voulait aller voir Tron au ciné après le Japon Ancien, mais quand on est arrivées, la séance avait commencé depuis un bon quart d'heure, et il y avait énormément de monde. Alors on a rebroussé chemin et on s'est rabattues sur un MacDo. On a pas mal discuté, des cours, de boulots, de nos vieux, et tout ça, et c'était vraiment cool. Ça m'a fait du bien de sortir, même si c'était pour squatter un MacDo et parler, je sais que si j'étais rentrée directement avec mon humeur fragile, j'aurais passé la soirée à déprimer sans aucun doute. Et donc merci beaucoup à Yùù pour sa compagnie. ;_;

Sinon aujourd'hui je me suis enfin décidée à écouter le dernier single de ViViD
Ces dernières semaines je n'avais pas trop la tête à ça. Je ne l'ai commandé que quelques jours après sa sortie, presque dans l'urgence parce que je me suis rendue compte qu'il n'en restait plus beaucoup. J'ai même dû commander les CDs à deux endroits différents parce qu'à CDJapan il y en avait un qui était déjà sold out. Je vous dis pas comment j'ai béni HMV, j'aurais pu me prosterner tellement j'étais soulagée de voir qu'à eux, il leur en restait encore de ce fameux CD. Parce que oui, ViViD, je commande tous leurs CDs, dans toutes les versions, parce que je veux TOUT. D'ordinaire d'ailleurs je pré-commande dès l'apparition des singles sur les sites, pour être sûre.. -.- J'ai même failli acheter un magazine édition spéciale sur eux aussi, mais je me suis mis une claque, parce qu'en ce moment je n'ai pas les moyens, déjà que j'aurais pas dû prendre les CDs...  Par contre j'ai pré-commandé leur DVD qui sort en avril.. >.>
BREF. 

J'ai donc enfin écouté [Yume] Mugen no kanata, et je dois dire que je SURKIFF trop ces gamins. ._.
C'est vrai que la chanson far du single ([Yume] Mugen no kanata donc) n'est pas particulièrement originale. Elle ressemble pas mal à ce qu'ils ont déjà fait, c'est du ViViD quoi. J'ai trouvé ça un brin dommage, ils ne se sont pas tellement mouillés finalement, ou alors sont restés bloqués, mais j'aurais aimé un peu plus de surprise. Il y avait un peu trop de choses que je devinais facilement à la première écoute. Cela étant dit, ça reste efficace. Le son est cool, le refrain est entrainant et se laisse fredonner volontiers. L'accent anglais de Shin est assez exotique, et les coeurs sont drôles même si c'était pas le but.. 8D
Rem, la seconde, est sympa. Mais elle ne casse pas des briques, elle ne se démarque pas. Elle se laisse juste écouter tranquillement, c'est comme s'ils marquaient une pause dans le single. Et il en faut bien une, pour ensuite enchainer sur risk. Je vous dis pas combien d'orgasmes je me suis tapé en écoutant cella. -.- Franchement, c'est la meilleure du single ! C'est la seule qui témoigne d'une certaine évolution, je suis vraiment contente d'eux sur ce coup là !

Les DVDs quant à eux étaient bien fournis ! J'en ai eu pour mon argent j'peux vous l'dire ! On va procéder par ordre de visionnage. D'habord le clip du single (point besoin de répéter le nom, remontez quelques lignes plus haut si vous avez un trou). Il est assez cool, mais bon pas de quoi rouler. Ils ont fait mieux selon moi. Visuellement il est sympa, mais je préfèrais Across the Border ou 69-II.. Mais bon, je rajoute un ou deux points parce qu'on a de jolis plans sur IV et ça, c'est me prendre par les sentiments.. u///u 
En dehors du PV, on a un documentaire sur leur tournée de l'été dernier. On pouvait y voir des bribes de concerts qu'ils ont fait au Japon, mais également leur passage à la Japan Expo et leurs balades (et séances photos) dans Paris. HUH. Décédation de ma personne. Le tout sur fond sonore de Take-off. J'avoue, c'est très efficace. C'est exactement le genre de vidéo que je peux regarder encore et encore en couinant comme une démente (je suis un être faible). 
Et enfin, quatre lives qu'ils ont fait à Shibuya en aout. Take-off, Across the Border, PRECIOUS, et Dear. Ah.. Je ne sais pas pourquoi, mais cette chanson reste ma préférée de tous les temps. Les singles sortent, et non, aucune nouvelle ne peut rivaliser avec cella. Même pas risk. Je crois qu'il y a quelque chose en plus avec cette chanson. Dès la première écoute ça a été un énorme coup de foudre. Et le fait que ce soit IV qui l'ai composée n'a absolument rien à voir là dedans. Ca confirme juste le fait que, lui et moi, on est fait l'un pour l'autre. :3 
Hahem. Pour en revenir aux vidéos. -.- Ces lives sont juste excellents. Ils m'ont donné envie de les revoir. Je me suis surprise à bien aimer Shin. Pas que je ne l'aimais pas jusque là, mais j'étais un peu agacée par tout l'engouement qu'il sucite, Shin il est trop beau par ci, Shin il est trop sex par là, Shin il chante trop bien, blablabla. Pour moi c'était juste un jeune BG qui si croit de plus. Mais en fait, il est plutôt cool sur scène ce mec (quand il arrête ses singeries). MAIS BON. Personne n'arrive à la cheville de IV. (Je sais, on a compris.) Et j'ai encore fait une digression.. ._. (Kouamé sort de mon corps.) Heureusement que ma note est finie. >_>

-C'est un peu brutal comme conclusion, je vous l'accorde.-

mercredi 9 février 2011

Je n'ai pas réussi à disparaître dans le siphon avec le shampoing.

Je sais bien que pleurer comme une damnée sous la douche n'est pas une solution, et ne contribuera pas à redresser la situation. Mais pour le moment ça semble être la seule chose que je suis capable de faire sans la rater. C'est simple après tout de rester recroquevillée sous le jet d'eau et de se sentir comme un bien piètre être humain. 


Il y a des gens qui ont des problèmes bien pires que les miens, j'en ai conscience, mais je m'en fous. Mes problèmes sont mes problèmes, et ils me rendent malheureuse, c'est comme ça.

J'avais dit que j'essaierai de ne pas me laisser abattre, de me changer les idées, de rester positive. Mais ce soir je craque. J'ajouterais bien "Désolée.", mais on m'a dit d'arrêter d'être désolée pour tout et rien. J'aurais au moins respecté ce conseil.

Demain j'essaierai de me ressaisir.

samedi 29 janvier 2011

Il va falloir que je m'habitue à mon état pitoyable, puisque visiblement personne n'y peut rien.

Mais bref.

Je n'ai pas mis le feu au Pôle Emploi auquel je suis rattachée (enfin, façon de parler). Et pourtant. Jeudi j'ai donc été à mon rendez vous qui était à 9h30 et pour lequel je m'étais donc réveillée à 6h30. J'ai revu le même mec que la première fois. Et il m'a dit la même chose que la première fois. À savoir que je ne pouvais pas m'inscrire à cause de mon statut d'étudiante. Je lui ai expliqué la situation, avec la lettre que j'ai reçu, la réponse que j'ai donné, et donc la raison de ma présence, je ne suis pas sûre qu'il m'ai bien comprise, mais bon en gros j'étais là pour rien et j'ai perdu mon temps. En fait, j'aurais dû ignorer la lettre et les laisser me "radier" puisque de toute façon je n'ai rien à perdre. Ça aurait permis de clôturer mon dossier. Je ne sais pas pourquoi ils peuvent pas le faire simplement, au lieu de passer par des chemins administratifs ahurissants, mais bon.

Plus agréable maintenant. Le concert de Negative était génial. Il y avait une première partie, un groupe espagnol dont j'ai oublié le nom (je ne me souviens pas vraiment l'avoir entendu en même temps). C'était assez sympa dans l'ensemble mais pas de quoi rouler, ça permettait d'attendre avec un "fond sonore" pas trop dégueulasse. Ils jetaient leurs CDs dans un public totalement inintéressé, les pauvres ça devait pas être facile. -.- Par contre Negative ça déchirait sa grand mère, j'ai beaucoup aimé, et là y avait vraiment de quoi rouler ! C'était la première fois que je voyais un groupe pas japonais et c'était assez cool. J'étais au troisième rang et...... je pouvais danser ! Ça change, je vous le dis. Jonne était tout à fait parfait. Beau comme un dieu. Sa voix était super. Il était beau comme un dieu. Il avait des espèces de poignets d'amour miniatures que je trouvais trop adorables, des Doc roses comme j'en veux, un pied de micro trop cool. Et il était beau comme un dieu. 
En ce qui concerne Barcelone en elle même. On n'a pas vu grand chose, on n'est restées à peine deux jours et on avait la flemme de prendre le métro pour visiter alors on s'est juste baladées dans le quartier (on cherchait à manger en réalité). On a été voir la mer c'était super joli. Ça m'a vaguement donné envie de vivre dans un endroit comme celui là. Je mettrais des photos sur facebook.

*part décéder tranquillement dans un coin*

vendredi 21 janvier 2011

L'Evangile selon moi-même.

Françaises français, mes chers compatriotes, et peuples d'autres horizons, en vérité je vous le dis, je ne suis point décédée. En fait, au moment même où je vous écrit, je suis à Barcelone dans un hôtel 4 étoiles. Si si je vous jure. Mais revenons un peu en arrière je vous pris. 

Depuis la dernière fois mes partiels sont finis. Catastrophiques. Mais ça n'a pas été une surprise, je n'exagérais pas en disant que je foire mon année. Depuis je jouis de quelques jours de "vacances" durant lesquelles j'ai dû tout de même me rendre à la fac pour m'inscrire aux cours du deuxième semestre. Ça aussi, c'était assez comique. Trois heures de sommeil dans le sang, plus cinq heures d'attente pour avoir un emploi du temps complètement différent de celui que je m'étais prévu, heureusement que j'ai pu m'arranger pour en avoir quand même un pas trop galère. Je sens que la seconde partie de l'année sera épique !
J'ai aussi fait les soldes, un samedi, à Châtelet. Et oui j'ai survécu, parce que figurez vous qu'il n'y avait pas tant de monde que ça en fait ! Bien sûr il y en avait, mais pas beaucoup plus qu'un samedi normal, donc en fait ça a été. J'ai pas dépensé des milles et des cents et je me suis contentée d'acheter des choses qui me seront utiles. Je suis assez contente de mois. Suivant l'état de mon compte en banque le mois prochain, j'y retournerai peut-être lorsque les prix auront encore baissé.

Autres dernières nouvelles, pôle emploi me fait tourner en bourrique. Mais je vais faire un rembobinage jusqu'au mois d'octobre pour ceux qui n'ont pas tout suivit correctement. Ce mois là à la crèche je n'ai fait aucune heure parce qu'on ne me mettait pas sur le planning, et donc je n'étais pas payée. Au mois de novembre quand j'ai été les voir ils m'ont dit qu'ils me licenciaient. Et donc fin novembre c'en était fini de la crèche pour moi. 
Du coup début décembre je me suis inscrite sur internet à pôle emploi, on m'a donné un rendez vous une semaine plus tard à un premier entretien en vu de finaliser mon inscription, voir mes objectifs, et s'occuper de mes éventuels allocations. Sauf qu'à ce même entretien, le conseillé que j'ai vu m'a expliqué que comme j'ai le statut d'étudiante, je n'ai pas le droit aux allocations et je ne peux pas être inscrite chez eux comme demandeuse d'emploi. Ça m'a fait bien plaisir de m'être levée à l'aube pour rester trente minutes dans un bureau et m'entendre dire que je n'ai droit à rien parce que je vais à l'école. C'est bien connu, les étudiants n'ont pas besoin de sous.
Depuis ce rendez vous je n'avais plus entendu parler d'eux jusqu'à la semaine dernière où j'ai reçu un courrier m'expliquant que si je ne justifiais pas mon absence à l'entretien du 7 janvier, je risquais d'être radiée de la liste des demandeurs d'emploi.. o_o Mais.. wtf quoi. De un, on m'a envoyé bouler en me disant que j'avais rien à faire là, et de deux, on ne m'a jamais donné d'autre rendez vous. Je leur ai envoyé une lettre où j'expliquais bien toute la situation, et en début de semaine une dame m'a rappelée pour me fixer un rendez vous comme si de rien n'était, pour le jeudi 27 janvier. Je ne sais pas du tout ce qu'il va se passer elle ne m'a rien dit. On a juste pris rendez vous et c'est tout. Je vous jure que s'ils me font me relever à l'aube pour leur tronche et qu'ils m'expliquent encore que c'était une erreur et que j'ai le droit à rien, je fous le feu à leur établissement. 

Vous vous demandez sans doute ce que je fais à Barcelone (non c'était pas une blague !). Je ne fuis ni l'organisation français pourrie, ni ma vie morne et vide, je me suis juste pris quelques vacances ! Il y a Negative (groupe finlandais) qui passe dans cette ville, Meg' et moi avons sauté sur l'occasion. Et puis ça me permet de passer quelques jours avec elle, même si c'est moins que d'habitude c'est déjà ça. Je suis partie pour Toulouse mercredi, je suis à Barcelone depuis aujourd'hui, on remonte sur Toulouse dimanche, et lundi je reviens à la maison (et je loupe une journée de cours, mais bon.). Et oui, on est dans un hôtel 4 étoiles, mais c'est vraiment pas cher pour ce que c'est ! ô_ô Je n'aurais pas pu me le permettre sinon -.-

Voilà les dernières news. Et je pense qu'à partir du moment où je serais rentrée, il n'y aura plus rien de bien palpitant à raconter.. =o=

dimanche 9 janvier 2011

Hello World.

J'aurais bien aimé que l'ouverture de ce nouveau blog soit synonyme de nouvel état d'esprit. Malheureusement ça ne fonctionne pas comme ça, ça se saurait si c'était si simple. En même temps, c'est pas comme si j'avais compté révolutionner mon caractère en venant ici. 
Et ce que je dis là n'a aucune intérêt, mais je l'assume pleinement et totalement !

Je suis désolée de ne pas tellement donner de nouvelles, mais je n'ai pas grand chose à dire en fait. Enfin, je pourrais toujours en avoir, mais je n'ose pas. Un peu marre de me plaindre tout le temps. Je sais bien que certains d'entre vous me diront que ça ne les embête pas, mais moi ça me ne me fait pas spécialement plaisir d'étaler toute ma dépression partout.. ^^" Et puis ça n'arrange rien. Au contraire, ça ne contribue seulement qu'à dévoiler chaque fois un peu plus la pathétique déchéance de mon existence. (J'exagère un peu là hein, n'appelez pas les pompiers je ne suis pas en train de me tailler les veines !)

J'aurais tellement aimé avoir de jolies choses à écrire. Pouvoir moi aussi dire combien quelqu'un me comble de bonheur, combien ma vie est passionnante parce que je fais des choses cools (ou des choses tout court). 
 Au lieu de ça, je suis toujours aussi seule avec mon petit cœur frustré qui ne demande qu'à sourire à un-mec-qui-détourne-trop-vite-les-yeux, et je foire royalement mon année.

Ces temps-ci je suis inutile au possible.. ._."

samedi 1 janvier 2011

Bonjour, bonne année, et bienvenue ici.

J'aime beaucoup les contes de fées, mais je ne crois plus au prince charmant.
Aussi loin que je me souviennes, je n'ai jamais rêvé de me marier, avoir une grande maison et des enfants, comme mes petites camarades. Je voulais être chanteuse, danseuse, justicière, princesse aussi, mais je ne m'imaginais ni mariée ni maman. Je n'en avais pas conscience alors, mais j'étais déjà bizarre à ma façon.
Maintenant j'ai vieilli, et je suis devenue une adulte incomplète et aigrie. J'allais dire que je n'ai plus d'espoir concernant ma vie sentimentale, cela dit en y réfléchissant bien, je crois que je n'en ai jamais réellement eu.